Riviera Détente

Riviera Détente #25 – Stéphane Diamond

LA CHAN-TI-LLLLLLYYYYYY !!

Henry Michel

Un épisode exceptionnel en présence de nos trois Rivieras : Marie, Aurore et Céline ! Nous y parlerons d’amour, d’été, de séduction, de visions du bonheur, et pour revenir à des choses plus triviales, nous leur ferons rencontrer l’homme au million de conquêtes : Stéphane Diamond.

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RIVIERA DÉTENTE ÉPISODE 25 – STÉPHANE DIAMOND
Retranscription

* Générique Riviera Ferraille *
* musique *
CÉLINE – Riviera Détente, avec Henry Michel. Je suis Céline Mastrorelli…
AURORE – Je suis Aurore Flick…
MARIE – Je suis Marie Sinclair…
EN CHOEUR – …en direct de la Lambda Cave.
HENRY – Ohlala… lala… Vous les imaginez, baignées par la lumière du soleil et rentrant par le portail doré de la Lambda… Mansion. Les trois naïades, les trois vestales, les trois princesses, et les trois sorcières de Riviera Détente. Les trois Rivieras. Comme un rêve éveillé, comme un rêve d’auditeur de podcast, comme un rêve d’animateur de podcast, de voir réunies sous mes yeux la brune, mage et mystique, la blonde, bronzée par le soleil, et qui parle aux dauphins, la frisée, qui devine en un regard tous vos secrets les plus chers. Les trois Rivieras, en direct de la Lambda Caaaaave!
* applaudissements et acclamations *
EN CHOEUR – OOOUUUAAAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS!
HENRY – Ohlalalalalala! Double plaisir! Double plaisir pour cette émission, celle de vous avoir tous les trois, les filles, et celle que Patrick n’aie pas pu venir ce soir.
* rires *
HENRY – Je vous ai rien que pour moi, et c’est magnifique. Alors, je vais rentrer un petit peu dans les coulisses de l’émission. Ohla! Dès que je lâche le bouton le son reprend. Vous avez vu? C’est… C’est une petite caractéristique. Ca va les filles?
CÉLINE – Ouais!
MARIE – Mais ça va très bien.
HENRY – Alors, n’attendez pas mon autorisation pour parler. Quand c’est une question collective, vous répondez collectivement, comme dans Charlie et les drôles de dames. La comparaison va forcément venir, je suis désolé. C’est pas… C’est pas du sexisme de bas étage, hein! Salut les filles, ça va?
LES FILLES, EN CHOEUR – Ca va Charlie?
* rires *
HENRY – Et quand je dis votre prénom, c’est la personne qui possède le prénom correspondant qui répond.
* rires *
HENRY – Alors. Salut Aurore, ça va?
AURORE – Ca va.
* HENRY rit *
HENRY – Aurore elle est krrrrrr! Elle est tendue. Alors, je rentre dans les détails techniques. Donc, j’ai eu la chance incroyable que vos calendriers respectifs vous permettent d’être présents avec moi aujourd’hui. Et euh… Aucune de vous n’a de mémoire des itinéraires. On a du se donner rendez-vous à un McDonald’s de Grasse bien connu. Euh, et l’effet que, je ressemblais à une sorte de mafieux tchétchène, en voiture, en train de ramasser les trois plus belles filles du parking. Chacune dans leur petite voiture à attendre en mastiquant un chewing-gum. * rire * Et euh, j’ai dû… emporter avec moi mon fils, qui était en pyjama, donc j’ai dit “viens, vingt minutes, je vais… dix minutes, je vais chercher les filles, pour l’émission”, et mon fils était en peignoir, à l’arrière de la voiture aux verres teintés, pendant que son garde du corps tchétchène prenait les trois plus belles filles du McDo. C’est une belle anecdote, non?
CÉLINE – Ouais! Mais en plus, ce que j’ai aimé, c’est que spontanément, toutes, quand on t’a vu passer, parce qu’on était quasiment toutes là, quand on t’a vu passer en voiture, on a levé le doigt, genre “c’est moi, que vous devez…” * HENRY rit * “C’est moi que vous devez venir chercher, Monsieur.”
HENRY – Alors si vous êtes nouveau à Riviera Détente, je vais vous présenter ces trois personnalités. On va vers quoi? On va vers de la plus… de la plus récente à la plus… ancienne. Euh, avec une émission à son actif, la dernière émission de Riviera Détente, qui s’intitule Reiki Yeah! * CÉLINE rit *, c’est Céline Mastrorelli!
* applaudissement *
CÉLINE – Merci! Merci.
HENRY – Céline, auteur, compositeur, magicienne, magnétiseuse, guérisseuse. Je crois que je résume en toute simplicité * rire * Et chanteuse! * rires * Ca va?
CÉLINE – Ouais, super.
HENRY – Bin toi, ça va, parce qu’on t’a vue y a pas longtemps.
CÉLINE – C’est ça, on m’a entendue y a pas longtemps.
HENRY – Donc on a la mémoire encore fraîche. Euh, Céline, brune aux yeux… clairs hein?
CÉLINE – Verts.
HENRY – Verts. Aux yeux verts. * rires * On est dans la pénombre. On est… On a vraiment trois beautés, qui touchent tous les spectres des saisons, hein? On a… On a l’hiver avec…
CÉLINE * en riant * – Les saisons?
HENRY – Non, pas des saisons, parce qu’on n’a pas d’hiver, mais on a la brune aux yeux clairs. Ensuite, alors la deuxième plus récente c’est Aurore Flick!
* applaudissements *
HENRY – Aurore, qui était dans le podcast intitulé…
AURORE * en chuchotant * – Convalescence…
HENRY – Convalescence! Ohlala, oui, un podcast important, avec en compagnie de Patrick Patrick. Toi t’avais été bizutée avec Patrick. Voilà. T’es contente de ton expérience, Aurore?
AURORE – J’étais ravie.
HENRY – T’étais vraiment ravie?
AURORE – Ouais.
HENRY – Bon. Ca va. Et le re… Le retour était bien pour vous deux, hein? Vous avez beaucoup moins souffert, mais du coup y a peut-être un rapport un peu moins passionnel avec le public qu’avec… euh… notre première Riviera historique, la XB4002, s’il-vous-plaît…
* MARIE rit *
HENRY – Euh… celle que le public réclame. Tu sais ou tu t’en fous?
MARIE – Oui.
HENRY – …de…
MARIE – Ah pas du tout!
HENRY – …de, de… de groupe facebook et tout ça, mais euh, chaque semaine j’ai un “quand est-ce que revient Marie?”.
MARIE – C’est vrai?
HENRY – C‘est vrai.
MARIE – Waw!
HENRY – Et je crois que tout le monde est tentant -est content * rire * * avec un drôle d’accent * Tout le monde est tentant… de t’entendre * voix normale * Tout le monde est content de t’entendre à nouveau. C’est la merveilleuse, la délicieuse, Marie Sinclair!
MARIE – Merci, merci.
* applaudissements et acclamations *
MARIE – Ravie d’être parmi vous.
HENRY – Alors Marie, ça fait combien de temps qu’on s’est pas vu?
MARIE – Eh ça fait un bail, hein. Ca fait…
HENRY – C’était sous Hollande? Déjà, ou…?
* MARIE rit * – Oui! C’est vrai.
HENRY – Déjà, c’était sous Hollande, alors là il n’est plus Président. Et euh… ouais, mais, écoute, je crois que ça fait… un an?
MARIE – Non mais tu plaisantes!?
HENRY – Pardon. * rires * J’ai pas du tout la notion du temps, donc dès fois j’essaie…
MARIE – Non. Non, non. Je sais pas, ça doit faire euh… six mois?
HENRY – Eh ouais, six mois!
MARIE – Ouais. Ouais, six mois, oui.
HENRY – Rhooolala. Tu nous as manqué, tu sais?
MARIE – Bin oui mais… réciproquement!
HENRY – Ah oui. Alors Marie c’est… pfff… c’est la… la Riviera… tropézienne, on va dire. On va résumer les choses. Elle est tropézienne et cannoise, elle a ce côté commun avec moi d’être du Var et de la Côte d’Azur. On l’a découvert dans plein d’épisodes! Toi, toi t’es une…
MARIE – Ah mais je suis…
HENRY – …une tricarde de Riviera Détente, hein?
MARIE – C’est vrai. C’est vrai.
HENRY – T’as accumulé les cachets, hein, chez nous?
* rires *
MARIE – C’est vrai. C’est vrai.
HENRY – On a fait quoi? On a fait euh… On avait fait Les Fesses des chattes…
MARIE – Oui.
HENRY – On a fait euh… je me rappelle pas de tous les noms mais c’étaient des trucs euh…
MARIE – Ouais, on a fait un tous les deux.
HENRY – On a fait XB4002.
MARIE – Ouais, XB4002…
HENRY – Marie XB4002, où on a découvert que, que donc tu étais un… un robot. Une femme-robot.
MARIE – Tout à fait.
HENRY – Et euh… de la… de… La même chose pour Aurore, malheureusement, qui est aussi un modèle de…
AURORE – Pourquoi malheureusement?
HENRY – Parce que je préfère les humaines! Excusez-moi de clasher directement… * rires * Et, et donc on a une belle représentation de deux modèles de XB de Thalès… Je crois que c’est rare qu’on arrive à mettre, aligner deux modèles XB, 4002, 4006. Comment vous… Entre vous, y a quoi? Y a une connivence, une amitié? Vous… un respect mutuel, ou une sorte d’ignorance polie? Polie.
* AURORE rit *
MARIE – Écoute, non, non y a du respect hein.
AURORE – Je pense que… ouais.
HENRY – Vous échangez des données quand vous vous croisez?
AURORE – Bin… Y a plein de choses qui se transmettent…
MARIE – Ouais. Mais, je suis pas au courant.
AURORE? – Des MST…
* rires *
HENRY – Marie n’est pas au courant que les modèles 4006 qui la croisent lui piquent des données. Marie est ouverte à tous vents, c’est… vieux pc.
* rires *
MARIE – Je crois qu’elle vient de voler des données en fait.
HENRY – Alors on a un son catastrophique ce soir.
MARIE – Ah moi j’aime bien.
HENRY – Je pense que le résultat va être horrible. Je vois les peaks qui se font couper. Moi ma voix elle est saturée une fois sur deux. Euh… Aurore on l’entend à peine.
AURORE – Oh non mais je suis on ne peut plus près du micro quoi! Si j’avance encore, je…
* HENRY rit *
HENRY – C’est peut-être parce que je l’ai pas branché, peut-être… * rires * Et Céline, très sage, Céline, hein?
CÉLINE – T’as vu?
HENRY – T’es laid back, tu laisses parler, tu vas attaquer après… * CÉLINE rit * tu… Tu restes, mais, c’est vrai que c’est un exercice quand même assez… difficile.
CÉLINE – Non, je veux pas qu’on…
HENRY – Ouais.
CÉLINE – Je voudrais pas qu’on… pas qu’on se mélange, tu vois, si… ‘fin… * rire *
HENRY – Waw! Dans l’antre de la Patchole, la meuf elle arrive cash en disant “Bon les gars, je mange les salades, je bois les alcools, mais je veux pas qu’on se mélange…”
CÉLINE – Non mais si on parle toutes en même temps, c’est vrai que on v…
HENRY – Non, c’est vrai, c’est vrai.
CÉLINE – On…
HENRY – C’est vrai. Tu as un côté très… comme ça, très ONU, très nordique. Tu attends qu’on te demande la parole pour… pour parler. Non mais c’est vrai que c’est un exercice difficile d’avoir un grand zouave comme ça qui parle, et de pouvoir intervenir sans empiéter sur l’autre… je sais que c’est difficile et euh… je m’excuse au nom de… de tous les Français. Et de tous les auditeurs. Alors, moi ce que j’aimerais, ça peut vous paraître un peu désuet, un peu ridicule, mais, il y a beaucoup de gens, je sais pas comment vous le prenez… qui… prennent un plaisir euh… intense en vous écoutant. Des auditeurs qui… qui aiment vous entendre.
CÉLINE – Tu veux dire physiquement?
HENRY – Je veux pas euh… objectiver la chose, mais un plaisir intellectuel, un plaisir sensoriel, de vous écouter parler. Donc j’aimerais, parce que les Rivieros vous ont réclamées, et notamment je pense très fort à toi Marie, parce que vraiment le nombre de messages sur facebook… Je voudrais que chacune d’entre vous, vous disiez bonjour aux Rivieros, et de… et de… que vous, chacune d’entre vous, vous… vous fassiez vos voeux pour l’été 2017. Vous savez, en décembre, on souhaite la nouvelle année, eh bin là, j’aimerais que, au printemps, on souhaite un très bon été 2017, d’accord? Voilà. Donc je vais écouter successivement…
* musique au piano *
HENRY – Vous savez, sur TF1, quand y a tous les présentateurs qui s’enchaînent pour souhaiter un bon… une bonne année? Je voudrais faire ça pour l’été 2017. Vous êtes partantes?
CÉLINE – Ok…
HENRY * ironiquement * – Aurore a l’air super contente. * rires * Alors Céline, c’est parti pour tes voeux aux Rivieros pour l’été 2017.
CÉLINE – Alors, chers Rivieros, qu’est-ce que je peux vous souhaiter pour cet été 2017? Eh bien, tout d’abord, du rosé bien frais, des glaçons toujours en nombre suffisant. Et puis surtout vivez en harmonie, vivez chaque instant dans la joie, et profitez de chaque moment. Voilà.
HENRY – Bravo.
* applaudissements *
HENRY – C’est… Ca a le mérite…
* applaudissements *
HENRY – Ca a le mérite d’être… droit au but, d’être… C’est très beau, j’aime bien. Alors, c’est quoi des glaçons en nombre suffisant?
* CÉLINE rit * – Parce que ça me gonfle… Moi j’ai… Moi j’ai un, un… tu sais? * rire *
HENRY – Ca te gonfle quand y a pas de, quand tu vois à l’avance qu’il va pas y avoir assez de glaçons?
CÉLINE – J’ai un bac à glaçons, genre de douze glaçons.
HENRY – Ouais.
CÉLINE – Jamais je pense, chaque fois j’oublie d’acheter des bacs à glaçons supplémentaires, et en fait, suffit qu’on soit trois…
HENRY – Ouais.
CÉLINE – Et le bac il est terminé…
HENRY – Ouais.
CÉLINE – Tu le remets au congèl’, et tu dois attendre trois heures…
HENRY – Ouais. Ohlala! C’est horrible.
CÉLINE – Voilà. Et pour moi un été raté, c’est un été sans glaçons, c’est, du coup tu dois aller à la station essence, pour chercher les bacs à glaçons…
HENRY – Bin oui, pourquoi tu te fais chier avec ça? Moi j’achète des, des sacs entiers de glaçons de Nice en plus. C’est des glaçons qui poussent à Nice. Parce que le mec m’a dit “vous savez, les glaçons que vous achetez euh… à Auchan et tous les sacs de glaçons, ils viennent de Roumanie”. Même les glaçons on les soustraite dans l’Europe de l’est.
CÉLINE – Ah oui?
HENRY – Alors, y a des glaçons avec le blason de l’aigle niçois…
* AURORE rit * – Iça Niça
HENRY – Iça Niça, des glaçons fabriqués à Nice.
CÉLINE – Non mais tu prends…
AURORE – Mefi glaçons
* CÉLINE rit * – Mefi glaçons
HENRY – Non mais y a le blason, y a l’aiglon sur le truc.
CÉLINE – Je suis sûre, tu dois avoir le, les glaçons du SICASIL. Le SICASIL, c’est le Syndicat Intercommunal des… de, des Eaux Cannoises. La Siagne. Ca c’est local.
HENRY – Moi c’est Nice. Moi les miens ils sont de Nice. Je suis désolé.
CÉLINE – Bien.
* rires *
HENRY – Alors Marie, tes voeux pour l’été 2017, s’il-te-plaît. C’est parti.
MARIE – Alors. Mes voeux. Salut les Rivieros. Vous m’avez manqué. Vraiment. Je vous souhaite un été bronzé, sablé… et chaud.
HENRY – Ohlala, sablé!
MARIE – Ouais…
HENRY – C’est violent! C’est hard, tout de suite.
MARIE – Des cheveux au monoï, des sardines grillées, des macédoines de légumes partout * rires *
HENRY * riant * – Des macédoines de légumes?!?
MARIE – Ouais. * rire *
HENRY – C’est le truc le plus dégueulasse que j’ai…
MARIE – Noooon! C’est dégoûtant. Et euh… et voilà. Et de la musique, surtout!
HENRY – C’est beau! J’aime beaucoup!
* applaudissements *
HENRY – C’est très fort parce que t’as réussi à être sale, en ne disant rien de sale.
* MARIE rit *
HENRY * imitant Marie * – Je vous souhaite d’être sablés, d’avoir plein de macédoines de légumes… * rires * , de vous frotter au pneus…
* rires *
HENRY – C’est beau! Et maintenant Aurore, pour les voeux 2017 d’Aurore Flick.
AURORE – Les voeux de l’été… Bin… Beaucoup a été dit, donc je vais pas reprendre le rosé, la plage… Non, je vous souhaite le petit vent du soir…
HENRY – Ah ouaaaaaiiiiis…
AURORE – …qui rafraîchit, après une bonne journée chaude, et vous sentez ce petit vent, vous le sentez à pied, en voiture, en écoutant de la musique, vous baissez votre fenêtre et vous sentez la… la chaleur de l’été et en même temps la fraîcheur du soir.
HENRY – Ah oui le petit vent!
* applaudissements *
AURORE – Le petit vent.
HENRY – C’est bien ça!
* les applaudissements continuent *
HENRY – Le petit v… C’est vrai, le petit vent du soir c’est merveilleux ça, hein? Quand…
AURORE – C’est la plus belle chose de l’été.
HENRY – Ca va avec ton rosé, ça va avec ton monoï dans les cheveux…
MARIE – Ouais.
HENRY – …ce petit vent maritime, voilà. Alors, je sais qu’on n’est qu’en avril, mais je voudrais que vous méditiez ces voeux d’été, et surtout, n’oubliez pas, et c’est ce qu’on dit souvent dans Riviera Détente: c’est que l’été, c’est pas dans le ciel. L’été, c’est pas dans le paysage que vous avez par la fenêtre. L’été, c’est dans votre coeur, les Rivieros.
* applaudissements *
* interlude musical *
HENRY – Alors les filles je suis content de vous retrouver. Euh, vous avez une petite actu, vous avez un album à vendre, un livre, une chose comme ça? Céline?
CÉLINE – Ah oui!
HENRY – Tu sais que j’ai pas parlé de, j’ai pas donné le nom de ton truc euh…
CÉLINE – Mais moi non plus! Tu sais quoi? J’ai réalisé après que… * rires *
HENRY – La pire émission au monde, on a parlé de ton album…
CÉLINE – Ouais…
HENRY – …sans le citer.
CÉLINE – Ouais, c’est vrai. Eh bin ça s’appelle… ‘fin, le nom du groupe c’est Douglas Douglas.
HENRY – M-mh?
CÉLINE – Et euh, voilà.
HENRY – Ah non, non, non, je vais te demander pourquoi, bien sûr.
CÉLINE – Alors, aucune idée!
* HENRY rit * – D’accord!
CÉLINE – C’est… Je sais pas, je…
HENRY – Douglas Douglas.
CÉLINE – Ouais.
HENRY – Donc c’est un duo?
CÉLINE – C’est un duo, moi je suis Douglas, l’autre c’est Douglas, c’est Douglas Douglas.
HENRY – Ouais? Ah c’est pas mal. Et euh… le nom de… C’est quoi, c’est un quatre titres?
CÉLINE – C’est un… Oui.
HENRY – D’accord.
CÉLINE – Ouais, ouais.
HENRY – Et il s…
CÉLINE – Vous tapez juste Douglas Douglas, vous allez le trouver.
HENRY – Douglas Douglas.
CÉLINE – En fait je suis… oui. Euh, je sais pas si c’est le moment de parler de ça mais je…
je suis contre les sorties d’albums en fait. C’est-à-dire que j’avais envie de revenir à, ok tu sors un titre? Eh bin allez, tu l’upload. Comme on faisait dans les années soixante, tu sais? Euh…
HENRY – Ouais.
AURORE – Qu’on a tous vécues…
CÉLINE – Y avait… Tu sortais un single… Non mais, les groupes sortaient un single tous les mois à la radio, en fait, ou tous les deux mois.
HENRY – Ouais, ouais. Ouais.
CÉLINE – Et… Et c’est pour ça que là, pour le moment, c’est un quatre titres, mais peut-être que le mois prochain il de… ça deviendra un cinq titres.
HENRY – Ah d’accord.
CÉLINE – En fait y a plus rien de matérialisé, voilà.
HENRY – C’est un work in progress. Donc l’objet album, tu… ça t…
CÉLINE – C’est pour ça que ça s’appelle Douglas Douglas, et puis bin, les chansons arrivent sur Spotify, sur…
HENRY – D’accord!
CÉLINE – …iTunes, au fûr et à mesure qu’elles arrivent. Voilà.
HENRY – Ok. Super! Bin les Rivieros sauront où te réécouter. Je sais qu’ils ont beaucoup écouté Le Printemps, ils ont beaucoup aimé Le Printemps, et… qu’on a chanté la dernière fois, et y en a beaucoup qui me le fredonnent sur Snap… Sur Twitter ils me disent “j’l’ai en tête” et tout, donc c’est très sympa.
CÉLINE – Elle est mignonne.
HENRY – Elle est sur le Soundcloud de Céline, sur une version un peu plus… un peu plus ancienne, mais… voilà. Et Marie, toi, l’actu, alors? Quoi de neuf ma belle Marie?
MARIE – Eh bin écoute, pas de single…
HENRY – Tu continues ton joli métier?
* MARIE rit * – Oui!
HENRY – De, de… d’enseignement.
MARIE – Exactement.
HENRY – Je vois que tu es toujours aussi belle et bronzée.
MARIE – Oh, c’est gentil.
HENRY – Tu profites du soleil.
MARIE – Ouais, ouais, un petit peu, un petit peu.
HENRY – Je vois, je te vois sur facebook euh…
MARIE – C’est vrai.
HENRY – Pleine de sourire et de…
MARIE – Oui.
HENRY – Et de bonheur…
MARIE – Je suis heureuse, en ce moment!
HENRY – Bin écoute…
MARIE – Bin écoute?
HENRY – Euh… J’avais une super citation, sur ça, d’André Gide: “Rien de ce qui compose le bonheur ne se raconte.” C’est-à-dire qu’il disait qu’on ne peut écrire que sur les choses qui ne sont pas heureuses. Et c’est vrai que des fois, on est assez mal à l’aise quand, “Écoute, à peu près bien, de dire comment ça va? Bin écoute, ça va hein. Casse pas les couilles hein…”
MARIE – On perd beaucoup d’amis dans ces moments-là.
HENRY – Ouais, parce que, le vrai… Allez, y a des écoles: le vrai bonheur n’existe pas. Mais à la fois, le bonheur existe partout. Moi je suis vraiment partagé entre les deux.
CÉLINE – Il existe tout le temps, et il est là dans chaque instant en fait, c’est…
HENRY – Ouais, ouais. Mais à la fois… nulle part. Moi j’ai, je suis vraiment tiraillé par les deux théories. Que… la complétion parfaite, complétude * rire * ou la complétivité * rire *, à choisir, c’est… n’existe pas. Je pense qu’il y a TOUJOURS une faille. Toujours un petit schmurtz, et à la fois, t’es capable d’avoir un milliard de bonheurs toutes les minutes quoi.
CÉLINE – Moi je pense qu’il existe si tu es capable, et c’est pas donné à tout le monde, de vivre parfaitement dans l’instant présent. Donc en même temps que là où le bonheur se loge.
* bruit de liquide qui se verse dans un récipient *
* rires *
HENRY – Démonstration!
* rires *
HENRY – Et toi, Aurore, l’actu? Alors, j’aimerais ouvrir une rubrique un peu euh… un peu actu de la région quoi, tu vois? Puisqu’on a la chance d’avoir une journaliste avec nous, je pense que tu as mis de côté quelques petits faits divers, petites choses qui se sont passées ces dix derniers jours? * silence d’Aurore * Oh siiii! Je te vois des fois me poker, là, avec des petites news comme ça. Alors c’est parti pour “Les News de la Région par Aurore Flick”!
AURORE – T’es dégueulasse, tu pourrais me prévenir! * rires * En plus, tu préviens, des fois, allez, quand… * rires * quand c’est Raphaël, tu lui dis “Ouais, prépare quelques petites anecdotes animalières…”
HENRY – Nooon. Quoi, il s’est rien passé?
AURORE – Si!
HENRY – Tu veux dire qu’il s’est rien passé pendant dix jours sur la Riviera?
AURORE – Bin non, non, pas du tout! Euh…
HENRY – Y a le type qui a piétiné une oeuvre d’Yves Klein, là.
AURORE – Une belle oeuvre, ouais, ouais, qui a marché… qui a marché dans un… dans un bac à sable bleu du MAMAC. Bon. En même temps, les mecs qui avaient un bac à sable au milieu, ‘fin…
HENRY – Voilà. Ils ont organisé une conférence de presse au MAMAC, si tu vois… Je sais pas combien de personne, soit, cinquante personnes…
AURORE – Précis.
HENRY – Au MILIEU de la pièce, sans barrières, un bac contenant le pigment IKB d’Yves Klein.
MARIE – D’accord.
HENRY – Avec les mecs… * avec l’accent du sud * Ils viennent boire le Pastis, ils s’en foutent à moitié de la conférence de presse, tu connais le truc, y a le photographe, y a le cousin, et tout… * rires * * voix normale * Qu’est-ce qui se passé? Y a un mec qui marche dans le bac à s… BLEU d’Yves Klein. Donc le mec… tu peux pas passer inaperçu puisque t’as la chaussure…
* AURORE rit * – Bleue!
HENRY – D’un bleu IKB introuvable quoi, tu vois?
* rires *
HENRY – Et en plus il a marché dans la… c’est comme si t’avais frotté ton pied dans un truc de billard, là…
* AURORE rit * – Non mais…
CÉLINE – C’est peut-être ça véritablement l’art, justement.
AURORE – Mais c’était…
HENRY – Mais attends… Yves Klein dirait “C’est du ready made, y a plus rien à toucher.” Comme la mariée mise à nu de Duchamp, qui était…
AURORE – C’est ça.
HENRY – Le verre était fendu, il disait “Ca fait partie de l’oeuvre”. Et sur la photo qu’ils montrent dans Nice Matin, le journ… le mec, vraiment pas concerné. Moins concerné, tu meurs. Je pense qu’il s’en n’était pas rendu compte au moment de la photo, c’était… C’était assez magique.
AURORE – Ouais mais… Moi j’aurais essayé de ratisser un peu, quoi, de remettre droit. * rire *
HENRY – Ah ouais, ouais, ouais. Mais ta chaussure, c’est mort hein! Ta chaussure elle est pigmentée.
AURORE – Ah bin ta chaussure c’est foutu.
HENRY – C’est la seule news de ces dix derniers jours à Nice?
AURORE – Non. Et…
HENRY – Y a pas eu un petit fait divers… euh?
AURORE – Bon, est-ce qu’on a parlé de, de Grasse? C’était… ah bin c’était pas y a dix jours, c’était y a un peu plus, mais le temps passe tellement vite.
HENRY – De quoi?
AURORE – Bin le gamin, là, qui a…
HENRY – Oh bin non! Des trucs marrants, pas un gamin qui tire sur des gens avec un fusil!
* rires *
HENRY – Du fait divers régional! Une… Une petite poularde qui…
AURORE – Attends… * rire *
HENRY – ….écrasée!
AURORE * avec l’accent du sud * – Bouge pas! Bouge pas, je vais te trouver une poularde…
* HENRY rit *
AURORE – Je réfléchis…
HENRY – Ah non mais attends…
AURORE – Euh…
HENRY – Tu sais, c’est très possible qu’il ne se soit rien passé!
AURORE – Ah non, mais il s’est passé plein de… plein de…
HENRY – Et c’est pas du tout un souci, hein!
AURORE – Non, non, attends, il s’est passé quoi…
CÉLINE – Ah si! Y a quelqu’un qui a poignardé sa femme avec un couteau à beurre! Ca m’a fait…
HENRY – Ah noooooon… Non mais c’est pas drôle ça!
* CÉLINE rit * – Mais si parce qu’elle a… il… elle va bien! Tout roule!
HENRY – Aaaaaah!
CÉLINE – Tout roule! * rire *
HENRY – Ah! De rage, il l’a plantée avec un couteau à beurre?
CÉLINE – Avec un couteau à beurre! À bout rond, comme ça! Il lui a à peine fait mal, elle est… tout va bien, là, elle va bien. Y a rien de grave. * rire * Mais moi je me dis mais merde!
HENRY – Et vous êtes allées à la Patchole, ces dix derniers jours? Vous avez vu les petites animations qu’il y a en ce moment, etc.?
MARIE – Céline, t’y as été, non?
CÉLINE – Non. Non.
HENRY – Marie n’y va p… euh, Céline, elle… Céline elle veut plus.
CÉLINE – Non, moi j’étais pas là, j’ai… non.
MARIE – Ah.
CÉLINE – Mon mari est là, en ce moment.
HENRY – Elle est un peu… ouais.
MARIE – Ah. D’accord.
HENRY – Ouais, mais enfin, euh… il est bienvenu, hein!
CÉLINE – Je lui dirai.
HENRY – Vous avez pas… Vous recevez les sms…?
CÉLINE – Je sais qu’il est…
HENRY – Tous les mardis…
CÉLINE – Je sais qu’il est attendu… * rires *
HENRY * avec une voix efféminée et l’accent du sud * – Je sais qu’il est attendu…
CÉLINE * avec l’accent du sud * – Mais il hésite encore.
HENRY – D’accord! Bin écoute, on lui fera… Y a des journées portes ouvertes… * rires * et… la métaphore est grande. * rire* Et il sera le bienvenu. Aurore et Marie, vous…?
MARIE – Bin on y a été ensemble, hier soir.
HENRY – AH c’est pas vrai?! Ah, avant l’émission, histoire de briser la glace…
MARIE – Bin oui! Bin voilà, histoire de bien se connaître.
HENRY – D’accord.
MARIE – D’échanger des données. Voilà.
HENRY – C’était la soirée exotique?
AURORE – C’était la soirée exotique.
MARIE – Oui.
HENRY – C’était bien? Parce qu’on m’a dit que c’était…
MARIE – C’était super bien.
HENRY – Ca c’est terminé tôt.
MARIE – Tôt?
AURORE – Non.
MARIE – Tôt dans la matinée!
AURORE – Oui. Le lendemain!
* HENRY rit *
AURORE – Il était dix-sept heures quand on est parties.
HENRY – Vous étiez à où? Plutôt rez-de-chaussée ou plutôt premier étage?
AURORE – Ah on est…
MARIE – Aux deux.
AURORE – Ouais, et deuxième, euh…
* HENRY rit *
AURORE – On est montées au deuxième.
MARIE – On a été voir le deuxième.
HENRY – Ah ouais. D’accord.
MARIE – Le premier on… on a pratiqué.
HENRY – Parce que moi l’heure où je suis arrivé, y avait plus personne.
MARIE – Eh oui!
HENRY – Y avait plus de fruits, y avait plus rien.
MARIE – Non.
HENRY – Plus un ananas!
MARIE – Ouais, c’est clair!
* HENRY rit * – Je sais pas où ils sont passés.
* rires*
HENRY – Y en avait plus un. D’accord. Alors, vous savez, j’ai une très belle surprise à vous faire, les filles. Toutes les trois. Je sais que ça va vous faire plaisir. Parce que même Céline, si tu viens plus, t’as eu quand même tes grandes heures. Et y a quelqu’un que vous avez très bien connu toutes les trois, et qu’on va faire découvrir à… aux Rivieros. C’est un grand monsieur de l’Auberge, et puis de l’histoire de la région. Euh… * rire * rien que son nom va vous rappeler des souvenirs, et… vous vous rappelez, dans 40° à l’ombre? * silence * Vous regardiez 40° à l’ombre?
CÉLINE – Ouais. Ouais.
HENRY – Vous étiez trop jeunes, peut-être?
CÉLINE – Non, non.
AURORE – Non, j’étais trop jeune, moi.
HENRY – Y avait un jeu qui s’appelait “Le jeu de la séduction”…
MARIE – Oui.
HENRY – …où c’était un invité qui venait, enfin, un candidat qui venait, et qui avait deux minutes pour séduire euh… la personnalité qui était invitée l’après-midi de l’émission. Voilà. Et donc je… bon, moi, je… vous connais trop, ce serait trop facile de vous séduire toutes les trois, trois fois de suite comme ça. Par contre, je vais faire venir quelqu’un, où là, on a à faire à… Stradivarius? Ca vous…? Vous n’avez pas la puce à l’oreille? De qui je vais faire venir?
* rires *
AURORE – Patrick Patrick?
HENRY – Non, pas Patrick Patrick * rire *
* MARIE rit *
HENRY – Non, pas Patrick Patrick.
AURORE – C’est une métaphore… je veux dire…?
HENRY – Non, non, c’est quelqu’un qui…
CÉLINE – On le connaît?
HENRY – Ah bin vous le connaît de l’Auberge. Vous le connaissez de l’Auberge, forcément. Quand je vais dire son nom…
AURORE – Ca va faire tilt.
HENRY – Vous allez… C’est… On va… on va arrêter le suspense.
* musique un peu kitsch des années 80 *
HENRY – Son nom va vous dire tout de suite quelque chose, Mesdames, car c’est euh… LE coach en séduction de la région, c’est le directeur artistique de l’Auberge de la Patchole… Ca commence à…? Ca commence à vous dire quelque chose?
LES FILLES – Ohlalalala…
HENRY – Il s’agit bien sûr de Monsieur Stéphane DIAMOND!!!
* cris et applaudissements des filles *
HENRY – Stéphane Diamond… le… le… l’homme au un million de femmes. Alors les filles… On va… On va jouer le jeu. Moi, je vais m’éclipser. Je vais laisser Stéphane Diamond se rapprocher de vous. Et euh… et puis vous allez lui poser des questions, vous allez l’interroger, et puis il va essayer de vous séduire à sa manière. D’accord? Allez Stéphane! Je te laisse venir sous les acclamations des filles!
* acclamations et applaudissements des filles *
STÉPHANE * de loin * – Très content. Salut. Ca va? Aurore… T’es belle. (inaudible) * AURORE rit * Salut Marie! * bruits de bisous * Ca va?
MARIE – Ca va.
STÉPHANE – (inaudible)
MARIE – Ah ouais, je vois!
STÉPHANE – Salut! Bonjour. Ca fait longtemps qu’on s’est pas vus, Céline.
CÉLINE – Ca fait longtemps.
STÉPHANE – Ca va?
CÉLINE – Ca fait longtemps.
STÉPHANE – Pendant que je m’installe… Aaaah! Ca fait plaisir! Depuis le temps que je voulais participer à l’émission, je suis… je suis ému. * soupire * Alors, comment ça se passe? C’est… Je vais vous séduire? Vous me présentez avant? Comment…?
MARIE – Bin…
STÉPHANE – Les gens me connaissent? Tout le monde est…?
CÉLINE – Bin, alors, c’est vrai que c’est, tu fais partie quand même de ce patrimoine de l’Auberge, tout le monde parle de toi. Moi c’est… C’est vrai que ça fait longtemps qu’on s’est pas vu tous les deux.
STÉPHANE – Ouais.
CÉLINE – Euh… Mais…
STÉPHANE – Tu réponds pas, tu réponds pas non plus…
CÉLINE – Ta réputation est… Y a des, y a des trous noirs, on n’en sait pas trop, finalement, sur toi. On parle beaucoup de toi, mais…
STÉPHANE – Parce que je vis jour et nuit à l’Auberge et que j’ai peu de mystères. On peut pas dire que je sois spécialement pudique, quoi. Donc moi, ma vie, c’est, c’est… c’est ce que vous voyez, chez moi, et c’est mon million de femmes, c’est ma réputation qui me suit, et la passion que je mets à faire vivre l’Auberge au niveau artistique, au niveau de toutes les opé’ qu’on fait, de toutes les choré’, des choses comme ça, quoi.
CÉLINE – Et quel est l’étage dans lequel tu te sens le mieux?
STÉPHANE – Pour moi, l’étage où je me sens le mieux, c’est l’étage où tu te sens le mieux.
MARIE – Ah c’est beau!
STÉPHANE – Tu vois?
* rires *
STÉPHANE – Et c’est vraiment ce que je dis à chacune des femmes que je rencontre. Ton étage, c’est mon étage.
MARIE – D’accord.
STÉPHANE – Et même dans un ascenseur, quand je rentre, on me dit “Quel étage?”, je dis “Votre étage”.
* rires *
MARIE – Oui. En tout cas t’as un nom qui fait rêver toutes les filles.
STÉPHANE – Ouais…
MARIE – Est-ce que c’est ton vrai nom, ou est-ce que c’est…?
STÉPHANE – Non, en fait, j’ai… C’est par rapport à des soucis que… que dans…
* rires étouffés *
STÉPHANE – Peu après le lycée et tout ça que j’ai… pris un nom d’emprunt, mais euh…
MARIE – Ouais…
STÉPHANE – Comme j’étais américain à la base, j’ai gardé un nom américain. Diamond, je sais pas si… en anglais c’est diamant. Et ça… ça ressemblait pas mal à… à ma personnalité, quoi.
CÉLINE – Tu es à multiples facettes?
STÉPHANE – J’ai multiples facettes, mais ça brille. Tu te vois dedans quoi. Tu vois? Et euh… C’est ce que je dis à toutes les femmes que je rencontre: tu te vois en moi. C’est pas moi que tu aimes, c’est toi.
CÉLINE – Alors, t’es l’homme au million de femmes…
STÉPHANE – Ouais. Un million…
CÉLINE – Un million de femmes?
STÉPHANE – Alors, un million de femmes, deux cent cinquante hommes, dont la moitié des petites erreurs de… à la Patchole, des fois, tu…
AURORE – Tu ripes?
STÉPHANE – Tu sais pas, tu… ça se passe pas tout à fait…
CÉLINE * riant * – “Tu ripes…”
STÉPHANE – très très droit * rire * Et puis euh… une vingtaine de personnes en transition, et c’est une comptabilité, c’est une comptabilité très… très savante, elle est exacte, c’est ce qu’on appelle à la Patchole la comptabilité rose.
AURORE – Ah oui?
STÉPHANE – C’est la comptabilité rose, elle est… C’est les femmes que je… c’est mon comptable, Sylvain, qui…
* AURORE rit * – Bin oui…
STÉPHANE – …qui tient ma comptabilité.
CÉLINE – Et l’amour, dans tout ça? Est-ce que tu fais la part des choses, ou est-ce que c’est la même chose? Est-ce chaque personne avec qui tu… tu as des… des rapports sexuels, tu les aimes? Est-ce que c’est différent?
STÉPHANE – Moi, je suis amoureux de… Je suis tombé amoureux un million de fois, moi.
CÉLINE – Ah, c’est ça.
STÉPHANE – Même si je connais pas ton prénom, que ça va être comme ça, trente secondes, je… Je me… Je serai amoureux. C’est une forme d’amour.
AURORE – Et du coup, Steph, tes un million de femmes, c’est pas que un million à la Patchole? Tu les as rencontrées d’autre part le monde…
STÉPHANE – Ah non, non! Je suis coach en séduction à la base, quoi. C’est…
AURORE – T’as voyagé un peu…
STÉPHANE – Aaaah à mort, putain, j’ai voyagé! J’ai fait les États-Unis, la Thaïlande, la Roumanie, la Bulgarie… À chaque fois, en… en CORDON SANITAIRE, on m’a ramené.
* AURORE rit *
STÉPHANE – En cordon sanitaire, tellement j’avais de… de miasmes, de je sais moi?
* rires *
STÉPHANE – Tellement j’avais bais… tellement j’avais séduit. En cordon sanitaire!
AURORE – Et y en a qui ont voulu de suivre?
STÉPHANE – Non, parce que moi je suis solitaire. Je suis solitaire dans la tête, j’aime rester seul, je suis très… comment vous dites? Impros… Improstectif.
AURORE – Introspectif.
STÉPHANE – Improstectif de… de réfléchir, de… de chanter, j’écris beaucoup, je fais des chorés…
AURORE – T’écris quoi?
STÉPHANE – Bin je fais les chorés de mes strips!
AURORE – Non mais t’écris quoi?
STÉPHANE – J’écris des paroles que je prononce pendant les chorés, pendant que je danse mes strips…
CÉLINE – Des poèmes dansés?
STÉPHANE – Ou bien des poèmes, je peux… Je peux improviser des poèmes, des chansons…
AURORE – Vas-y Steph!
STÉPHANE – Par exemple là, sur qui? Sur euh… Sur euh…
AURORE – Ah sur les trois! C’est du… Est-ce que tu fais des séductions de groupe?
STÉPHANE – Non. Non, parce que chaque femme est ident… est…
* rires *
STÉPHANE – Comment vous dites? Comment…
* AURORE rit * – Est unique?
STÉPHANE – Est… sympathique! Chaque femme est sympathique.
MARIE – Moi, tu sais, ce que j’aime bien chez toi, Steph, c’est que t’arrives à mettre la femme en valeur.
STÉPHANE – Oh ça me fait plaisir, parce que…
* AURORE rit * – Ca c’est vrai!
STÉPHANE – Parce que… franchement, moi je te dis, et ça je le dis à personne: de quatorze à seize ans, ma passion, c’était les mob.
MARIE – Ouais.
STÉPHANE – Et jamais j’aurais cru que… que je lâcherais les mobylettes.
AURORE – Pour les femmes?
STÉPHANE – Pour les femmes. Et ça, ça me fait plaisir, ce que tu me dis.
MARIE – Ouais. Mais je le pense vraiment.
STÉPHANE – Alors, si tu veux que j’improvise, je sais pas moi, euh… Par exemple Aurore, en chanté ou en poème? En chanté c’est, je sais pas moi… Pffff… C’est facile…
* chante * Aurore, tu es
Tellement belle
Près d’un bolero,
Près d’un petit tango
À près de la Camargue…
* AURORE rit *
* applaudissements *
CÉLINE – Y a un côté Fiori, quand même, hein?
MARIE – Ouais! Y a un petit côté Fiori, ouais, c’est intéressant.
CÉLINE – C’était…
AURORE – Va pas plus loin parce que là, je suis…
STÉPHANE * chante en tapant dans les mains * Marie bonita
Gitane de Camargue * rire *
Ca se termine t…
* AURORE rit * – Alors Steph est né à Montpellier. À Nîmes!
STÉPHANE * chante en tapant dans les mains * – D’un barbecue
MARIE * chante * – De Macédoine…
STÉPHANE * chante en tapant dans les mains * – Je t’emmène avec moi * rire *
La macédoine de légumes!
Tu n’l’as jamais récupéréééééeeee
Et demain, comme une plume
Tu vas me manqueeeeeeeeer
MARIE – Eh! Merci! Steph, merci.
* applaudissements *
AURORE – Ce que j’aime bien, avec Stéphane, c’est qu’il est généreux, comme ça. Il donne.
STÉPHANE * chante en tapant dans les mains * – Céline, sacrée bonita * rire *
Quand je t’ai vue en Camargue
Près d’un boléro
À boire des mojitaaaa
* rire * Voilà.
MARIE – C’est fini?
CÉLINE – C’est bien. Non mais c’est… individuel, c’est personnalisé…
AURORE * moqueuse * – Ouais.
CÉLINE – C’est euh… c’est… Moi en tout cas, ça m’a pris, ça m’a touchée, droit au fond du coeur.
STÉPHANE – Ca me… j’aime bien tous les thèmes autour de l’été, des choses comme ça, et puis j’essaie de…
* AURORE rit * – Et la Camargue!
STÉPHANE – J’essaie de dica… dédicacer quoi! J’essaie de… Bon après, la chanson, c’est pas mon truc. Mon vrai truc c’est le rapport au corps, mon vrai truc c’est le strip quoi.
CÉLINE – Ah. Aurore, c’est pour toi.
* rires *
STÉPHANE – Non mais, je peux vous faire une petite démonstration…
AURORE – Steph, allez-y, je pense que les…
STÉPHANE – …de… d’athlé-strip quoi.
AURORE – Oui. Les Rivieros veulent savoir.
STÉPHANE – Une petite démonstration d’athlé-strip, j’ai une nouvelle choré, celle de mai, là. Vous voulez… voulez voir la choré de mai?
LES FILLES – Ah bin ouais!
STÉPHANE – Alors, je vais vous la faire. Attendez…
* musique techno commence *
STÉPHANE – Voilà. Alors les filles, vous êtes prêtes? Je sens pas l’ambiance là!
LES FILLES – Allez! * tapent dans les mains en rythme * Wouhouhouuuuuu!
STÉPHANE – Je sens pas l’ambiance, allez! Allez! Allez, régalez-vous. Et surtout, prenez du plaisir, Mesdames, c’est gratuit! C’est maintenant. Stéphane Diamond.
* musique techno, acclamations et encouragements des filles qui tapent toujours dans les mains en rythme *
LES FILLES – Allez, allez, allez!
STÉPHANE – Ouaaaaaaaaaiiiiiis!
LES FILLES – Woooouuuuuuuu!
* musique techno, acclamations et encouragements des filles qui tapent toujours dans les mains en rythme *
STÉPHANE – Et là c’est que le haut! Est-ce qu’on veut voir autre chose?
LES FILLES – OUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIII!
* musique techno, acclamations et encouragements des filles qui tapent toujours dans les mains en rythme *
LES FILLES – Allez, allez, aaaaaaaaaaaah! * rires *
CÉLINE – Ah non quelle horreur!
STÉPHANE – Non, là, j’exagère. Ok. Alors, côté face.
LES FILLES – Wou! Wou!
STÉPHANE – J’entends rien!
LES FILLES – Allez, allez, wooouuuuuu!
STÉPHANE – Vous ê-tes fa-ti-guées! Vous ê-tes fa-ti-guées!
* musique techno, les filles tapent toujours dans les mains en rythme *
STÉPHANE – Attention le bas. Est-ce que vous êtes là? Est-ce que je vous entends? Stéphane Diamond, et pas besoin d’effets.
LES FILLES – Woouuu! ALLEZ! ALLEZ! ALLEZ! ALLEZ!
STÉPHANE – Et ça, ils l’ont pas sur la Croisette! Et en bas! Et le bas!
* musique techno, acclamations et cris des filles *
STÉPHANE – Et les filles, vous connaissez… le bouquet final…
LES FILLES – Noooon?
STÉPHANE – C’est la… chantilly! C’est le coup de la chantillyyyyyy!
LES FILLES * refroidies * – Ah non, mais Stéphane, non, non.
* la musique s’arrête *
CÉLINE – Ouais, c’est…
STÉPHANE – Ah la chantilly, ça fait partie du truc!
CÉLINE – Non, c’est sale.
AURORE – Ouais.
STÉPHANE – La chantilly! Allez, la chantilly! Allez!
* la musique recommence *
AURORE – Ah non! Ca va, ça va.
* la musique diminue *
CÉLINE – C’est bon, là.
STÉPHANE – Dans les…
CÉLINE – C’est bon là.
STÉPHANE – Aux states, ça se termine toujours par la chantilly…
CÉLINE – Non mais là, on a dit non.
AURORE – On n’est pas à…
CÉLINE – On a dit non. C’est bon. N’insiste pas.
STÉPHANE – Franchement Céline, depuis que tu viens plus, je trouve que tu prends un peu tes grands…
CÉLINE – Ah bin, tu vois, un peu, si je viens plus…
STÉPHANE – … tes grands… tes grandes…
CÉLINE – Si je viens plus, je vais te dire, si je viens plus, c’est que la chantilly, tu vois, j’en ai jusque là, de ta chantilly!
AURORE – Ouais!
* rires *
CÉLINE – J’en peux plus, de ta chantilly.
STÉPHANE – C’est tout le principe de la chantilly, que t’en aies jusque là! Si après Madame prend la grosse tête, parce qu’elle fait… elle a fait Nouvelle… les top stars et tout ça, c’est pas mon problème! Avant t’étais… tu étais beaucoup plus sympa.
CÉLINE – Ouais bin tu sais quoi? Je sais pas ce que tu serais sans ta chantilly, en fait.
* silence *
* violons *
STÉPHANE – Tu sais, ça a pas toujours été facile. La chantilly c’est… beaucoup plus que… une simple, une simple terminaison de spectacle. La chantilly, c’est la métaphore de… tout ce que j’ai à donner. De ma solitude, finalement. De ce que personne veut accepter de moi.
* AURORE étouffe un rire *
STÉPHANE – Donc je peux vous la faire, la chantilly?
LES FILLES – Non!
STÉPHANE – Oh putain, vous êtes relou…
* intermède musical country *
STÉPHANE – Bon bin… Vous avez interrompu ma danse, donc… je sais pas…
CÉLINE – Bin t’es pas là pour ça, à la base, hein! Je te signale que…
STÉPHANE – C’est quoi?
CÉLINE – Bin, t’es venu quand même pour participer à ce jeu qui consiste à…
STÉPHANE – Ah oui!
CÉLINE – Tu dois nous séduire, tu as soixante secondes pour montrer ce que tu vaux et pour nous séduire.
STÉPHANE – Toutes les trois en même temps?
LES FILLES – Non.
STÉPHANE – Chacune, à votre… à votre niveau, quoi.
CÉLINE – Alors… oui.
STÉPHANE – Chacune à votre sensibilité.
CÉLINE – Exactement.
STÉPHANE – D’accord. Parce que sinon, l’autre truc, c’est que… euh… je pourrais encore vous proposer une petite danse, quoi.
AURORE – Non.
STÉPHANE – Allez, c’est parti!
LES FILLES – Non.
* musique électro *
STÉPHANE – Let’s get it out! Allez! Allez! Allez!
* musique électro *
STÉPHANE – Allez!
AURORE – Mais arrêteeeee!!
STÉPHANE – Quoi?
AURORE – Steph, on a dit le jeu de la séduction! * rire *
* musique kitsch des années 80 *
STÉPHANE – J’ai fait beaucoup de choses dans ma carrière, mais y a quelque chose que j’ai pas fait depuis longtemps… C’est séduire trois femmes en même temps. * pause * Je l’ai fait, hein! Je l’ai fait. Mais depuis que je suis rentré à l’Auberge, j’ai peur d’avoir perdu la main.
LES FILLES – Ooooooh, mais noooon!
STÉPHANE – Si, si! Je sais pas, un problème de confiance en moi… Donc je me disais, si je pouvais essayer, j’ai soixante secondes pour vous… pour vous… pour vous séduire, quoi.
CÉLINE – C’est parti.
STÉPHANE – D’accord?
AURORE – Vas-y.
STÉPHANE – Allez, c’est parti. Salut les filles.
LES FILLES – Salut.
STÉPHANE – Je vous trouve très belles, chaque… chacune à votre manière.
LES FILLES – Merci.
STÉPHANE – Y a les cheveux blonds comme la… comme une… une paille mystérieuse de Marie…
MARIE – Ouais…
STÉPHANE – Céline avec son côté un peu… un peu gentille sorcière que j’aime bien, j’ai envie que tu m’ensorcelles, tu vois?
CÉLINE – Ouais.
STÉPHANE – Un peu magnétiseuse. Tu sais j’ai… j’ai des… trois balles dans le… J’ai trois balles dans le… juste derrière le foie.
* rires *
STÉPHANE – Je suis sûr que tu es capable de les faire bouger.
CÉLINE – Essayons.
STÉPHANE – Et toi, Aurore, j’aime bien ce côté euh… ce côté tête-à-claques, là.
* rires généralisés *
HENRY * mort de rire * – Ca me fait tellement rire!
AURORE * en riant aussi * – Le mec sera jamais sympa avec moi, dans aucun épisode!
* HENRY essaie d’arrêter de rire *
STÉPHANE – Et toi, Aurore, j’étais toujours… j’ai toujours été fasciné par les journalistes. J’ai toujours l’impression que… que dès que je dis des choses, tu… tu les écris pour en faire… comme si… comme pour raconter l’histoire de ma vie. Et à toutes les trois, vous savez, ce que je vous propose, vous savez quoi? On prend la caisse, on va tr… on roule… on roule droit vers le Palm Beach sans jamais s’arrêter.
* rires *
CÉLINE – Si t’arrives au Palm Beach après tu t’arrêtes.
STÉPHANE – Ouais.
AURORE – Non mais si on s’arrête jamais on va mourrir.
STÉPHANE – Si on va jusqu’au Palm Beach, et qu’on s’arrête… On s’arrête… on continue, on va droit, tout droit en Italie, on s’arrête jamais.
CÉLINE – Ouais, jamais.
STÉPHANE – On s’arrête, on dépasse l’Italie…
CÉLINE – La Croatie…
* rires *
STÉPHANE – On finit en Croatie tous les trois. Et… Et ce que je peux vous assurer, c’est aucune de vous trois, des trois, vous serez délaissée. Toi, Marie, ce sera le matin, au lever du soleil.
MARIE – Non, c’est Aurore, ça! * rires *
STÉPHANE – Ma belle! J’aime bien les jeux de mots, comme ça! Ca, c’est sympa! Alors toi, Aurore, je te réveillerai à six heures du matin…
AURORE – Tu te feras recevoir… * rire *
STÉPHANE – …en t’embrassant dans l’oreille, comme ça… * rire * et de… * rire * et de six heures à huit heures, je te rendrai folle! Toi, Marie, ce sera de neuf heures à quinze heures.
MARIE – Oh!
* rires *
MARIE – Gros créneau!
CÉLINE – Oui!
AURORE – Attention, là moi dans l’histoire, je prends des notes, et… * rire * j’ai… j’ai deux heures.
* rires *
MARIE – Moi j’en ai six, hein!
* rires *
* la musique kitsch couvre les voix *
HENRY – Riviera Relax. Su tutti la costa italiana, su tutti le prezzo, su tutti le mezzi, che… che possibile contattare Giovanna, cinque, cinque, sei. E Milano, e prezzo nella scopa a… a Firenze, al due, due, cinque, tre. Riviera Relax.
* la musique kitsch ré-augmente et puis s’éteint doucement *
HENRY – Alors, les filles, comment ça s’est passé, là, avec notre ami euh… * pause * Ca va? Vous avez l’air… Je sais pas si vous avez l’air hypnotisées ou endormies…? Il vous a…
MARIE – Il a un gros potentiel séducteur, hein!
CÉLINE – Ouais, ‘fin, moi, j’ai même pas eu mon créneau, hein!
* rires *
CÉLINE – Moi je…
AURORE – Bin je pense c’était quinze-vingt hein!
* rires *
HENRY – C’était quinze-six!
CÉLINE – Moi je sais pas.
HENRY – Ah il est parti euh…?
CÉLINE – Il est parti… Il est parti, il m’a pas donné de créneau.
* rires *
HENRY – Ca alors! C’était surtout sur Marie, alors?
CÉLINE – Ouais, Marie…
MARIE – Ouais, ouais. Je crois que…
HENRY – Et pas sur toi?
CÉLINE – Non.
* rires *
HENRY – Pas de créneau?
* rires *
HENRY – Ohlala. Bin écoutez, je suis content que vous l’ayez rencontré. Il… quand il a su qu’il y avait les trois Rivieras ici, franchement, il m’a dit euh… je veux… je veux être là, je veux les voir.
CÉLINE – Ouais. Il vaut le détour hein!
HENRY – Et je pense pas qu’il le regrette, quoi.
LES FILLES – Non.
HENRY – Vous savez ce que je vous propose? C’est de faire un petit Agamemnon. AGAMEMNON. À toi, Aurore.
AURORE – Je refuse.
* rires *
HENRY – Roboting out, direct.
AURORE – Refus d’obstacle.
HENRY – Marie?
MARIE – AGAmemnon.
HENRY – Voilà.
* MARIE rit *
HENRY – XB4002. Céline?
CÉLINE – Agamemnooooon!
* rires des filles *
HENRY – OH… MY… GOD !!! C…
AURORE – Elle est morte cette semaine et elle est devenue un robot.
HENRY * incrédule et déçu * – Céline! Tout ça pour ça!?!
* CÉLINE rit * – Bon, attends. AGAMEMNOOON! * rire *
HENRY – Putain! C’est le pire! C’est… Aurore, à côté, c’est… il est parfait, son Agamemnon.
CÉLINE – Haaaaaaa! Mais pour une fois, tu me mets le stress, là.
* rires *
HENRY – Oh j’suis dég’! Je vais…
AURORE – Attention!
HENRY – Je vais pas le mettre dans l’émission, pour pas casser ton image d’humaine. Estime-toi heureuse.
CÉLINE – AGAMEMNON! Agamemnon.
HENRY – C’est plus du tout ça!
CÉLINE – Mais non! Je sais pas, j’ai la voix cassée, qu’est-ce que tu veux que je te dise?
HENRY – Oh! Oh j’suis choqué… on t’a…
* CÉLINE fait des râles de momie *
HENRY – En fait on a buté la Céline de l’épisode précédent * rire *
* CÉLINE continue à faire des râles de momie *
HENRY – J’ai des bruits d’âne pendant que je parle, derrière.
* rires *
HENRY – Tu te croirais dans le Luberon. Mais en fait, on a buté Céline depuis l’épisode précédent, on l’a remplacée par un putain de robot. J’suis devant trois robot, quoi.
AURORE – Non!
HENRY – Oh! C’est pour ça que ma barre de wifi, je suis passé de trois à cinq barres depuis que vous êtes arrivées quoi.
AURORE – Ouais, parce qu’on a des petits routeurs
* rires *
* CÉLINE recommence ses râles de momie *
* rires *
HENRY – Céline qui est en train d’essayer de recracher un sot-l’y-laisse
* rires *
HENRY – Elle avait un ??? un peu compliqué. Elle essaie de recracher sa carcasse de poulet.
* rires *
HENRY – C’est un chat.
CÉLINE – Attends, le premier, il était pas mal, hein.
HENRY – Il était HORRIBLE. C’est sûrement, probablement le pire Agamemnon de l’histoire…
* CÉLINE éclate de rire *
HENRY – … et pourtant, Marie, elle nous en a sortis des… des…
MARIE – Ouais, c’est vrai. C’est vrai que…
* AURORE rit *
HENRY – Oh j’suis choqué, c’est plus la même, c’est pas la même… Ohlala! J’y crois pas.
CÉLINE – RHHHHAAAAAAA! Bin tu vois, j’ai pas… C’est le début, là…
HENRY – J’ai un chien qui agonise, mais j’ai pas… j’ai pas Agamemnon. Du tout.
* rires *
CÉLINE – AGA…Rrrrrhhhheeeeeuuuuuuuuuuu!
* rires *
HENRY – Je vais faire un morceau de house avec ça!
CÉLINE – Il faut le garder!
HENRY – Ohlala, on dirait un âne, un âne qu’on écrase tout doucement en voiture, au ralenti.
CÉLINE – Mais j’ai pas la première note, en fait. C’est ça que j’arrive pas à le choper.
HENRY – AGAMEMNON.
CÉLINE – AGAMEMNOOON!
HENRY – Ohlalaaaaa!
CÉLINE – Reeeeuuuuuuh!
HENRY – Stop! Stop, stop!
* rires *
HENRY – Putain! C’est… C’est la… C’est horrible. On voit littéralement l’ancienne Céline agoniser. Sous ce nouveau robot.
* rires *
CÉLINE – Oh mon dieu.
HENRY – Oh putain…
CÉLINE – J’ai la migraine.
* intermède musical punk *
HENRY – Euh… je reçois des spoilers de Top Chef, là, alors que je connais pas le résultat pour une fois… C’est horrible. Je reçois des textos là, ça me… traumatise. Vous regardez Top Chef, un peu?
MARIE – Non. Pas moi.
HENRY – D’accord. Les filles, je voulais vous poser une question qu’on m’avait déjà posée, à laquelle j’ai pas répondu. Moi j’aimerais vraiment avoir votre avis là-dessus, puisque vous êtes trois Rivieras: si vous aviez une baguette magique, et que vous pouviez vous choisir la maison de vos rêves dans la Riviera. Budget illimité. Ok? Vous prenez quoi, et où? Ca peut être une maison existante, ou une maison fictive. Enfin, une maison que vous imaginez, quoi. D’accord? Alors, je vous écoute. Céline, tu vas répondre?
CÉLINE – Euh, oui je veux répondre, mais on va peut-être pas s’entendre sur la limite de la riviera du coup. Ouais. Donc si c’est… si on se limite à la Riviera, alors je… je te fais démolir toutes les maisons qu’il y a… Non? Je peux pas?
HENRY – Non. Tu peux construire la maison que tu veux, mais démolir c’est un peu fastoche, parce qu’à ce moment-là je démolis tout, je mets…
CÉLINE – Ok. Alors…
HENRY – …une cabane et…
CÉLINE – Alors je… je veux un cabanon sur l’Île Sainte Marguerite.
HENRY – Ah ouais.
CÉLINE – Bin… non! * rire *
HENRY * en riant * – Ah c’est génial! Ok, excuse-moi de t’avoir dérangée Céline!
CÉLINE – Non…
HENRY – Excuse-moi.
CÉLINE – Non, moi je… je, je… sais ce que je veux, mais c’est… pour moi c’est la riviera, ça va pas l’être pour toi.
HENRY – Mais c’est quoi? Dis-moi! Dis-moi!
CÉLINE – Eh bin c’est… c’est cette maison, je l’ai vue hier, je l’ai imaginée depuis super longtemps, et en fait elle existe…
HENRY – Ah tu as… tu as visité une maison qui est la maison de tes rêves.
CÉLINE – Qui est la maison de mes rêves, et… en tout cas c’est exactement, elle a tous les critères que, que je voulais, elle… elle est donc, complètement isolée, elle est en pleine nature, elle est euh… elle est au bord de, du… elle est un peu dans les pré-Alpes, voilà. Donc c’est, c’est le bout… entre le Var… et en fait, ce qui est génial, c’est que au… au bout de cette maison, y a un torrent, une… une source, et cette source c’est la limite géographique entre le Var et les Alpes Maritimes. Et… bin?
HENRY – Tu me vois malheureusement…
CÉLINE – Eh bin quoi?
HENRY – …secouer la tête négativement, euh…
CÉLINE – C’est refusé? Eh bin c’est refusé.
HENRY – C’est re… malheureusement pas sur la riviera, ton truc.
CÉLINE – Non. Bin voilà, ouais. Eh bin alors, du coup, un cabanon sur l’Île Sainte Marguerite, ça va très bien.
HENRY – Et pour aller acheter le pain, tu prends le zodiac?
CÉLINE – Mais bien sûr! Et comment je sais? Attends, moi j’ai… bien sûr!
HENRY – T’imagines Jacky Carleto acheter le pain en zodiac?
CÉLINE – Bin déjà t’as le mec qui vient, le boulanger…
HENRY – Ah ouais! À dix-huit euros la baguette!
CÉLINE – Pas l’hiver! Pas l’hiver, mais si tu prends ton zodiac, effectivement, et tu vas t’acheter ta… t’es à dix minutes, hein, en zodiac! * rires * Bin quoi?
HENRY – Ouais… Ok, non, non, je respecte, un cabanon sur l’Île Sainte Marguerite…
CÉLINE – Non! C’est pas ça mais bon, j’ai pas le choix…
HENRY – Ou l’Île Sainte Honorat? Bin oui mais… riviera c’est la riviera! Tu vas en Provence là! Euh, d’accord! Mais c’est pas la riviera ton truc. Désolé. * silence * J’ai cassé l’ambiance. * rires * Marie? La maison de tes rêves.
MARIE – Oui. Eh bin écoute, euh… avec une vue sur la mer, déjà, et le… je sais pas, que ce soit la baie de Villefranche…
HENRY – Ah ouaiiiiis…
MARIE – Ouais, ouais, ouais.
HENRY – Eh bin on serait voisins, parce que moi j’ai répondu ça.
MARIE – Eh ouais. Voilà. Moi ça me plairait beaucoup. Mais une PETITE maison. Pas un grand…
HENRY – Ah oui?
MARIE – Pas une grande superficie.
HENRY – Tu serais une petite voisine, parce que moi elle serait énorme, la maison.
MARIE – Ah oui, c’est vrai? Non, moi toute petite.
HENRY – Ah ouais?
MARIE – Euh ouais.
HENRY – Petite maison à Villefranche, vue mer…
MARIE – Ouais. Beau jardin…
HENRY – Y a quoi comme arbres dans le jardin?
MARIE – Y a… un pin parasol…
HENRY – Ah ouais!
MARIE – Ouais… ouais.
HENRY – Y a des palmiers?
MARIE – Non. Parce qu’il y a des bêtes dedans.
HENRY – Y a des orangers, un peu?
MARIE – Ouais, y aura des arbres fruitiers, y aura des fleurs qui sentent bon…
HENRY – Y aura un hamac trois places?
MARIE – Ouais. Ouais. Un hamac trois places.
HENRY – Ouais bin ça ressemble beaucoup à ma maison hein!
MARIE – Ouais. Bin écoute…
HENRY * s’adressant à Céline * – Mais je viendrai te voir de temps en temps euh… à Sainte Marguerite…
MARIE – Un gros barbecue aussi.
HENRY – Ho! On fera des barbecues entre… entre gens de Villefranche, qui ont de grosses baraques, en disant “ohlala, on est bien hein? Entre Villefranchais.”
* MARIE rit *
HENRY – Et toi Aurore?
AURORE – On fera exactement ça parce que moi je veux un bon emplacement de saoudien * rires *
HENRY – Ah oui, tu veux privatiser une plage…
AURORE – C’est-à-dire, c’est même pas… * rire * c’est même pas vue mer, c’est-à-dire c’est sur la mer quoi.
HENRY – Ah tu veux te faire une bonne bétonnière sur la mer.
* AURORE rit * – Et une maison californienne, tu vois?
HENRY – Ah ouais!
AURORE – Blanc, baies vitrées…
HENRY – Ah ouais, ça te fait rêver les trucs dans les films américains…
AURORE – Ah ouais, ouais.
HENRY – …où le mec fait son jogging sur la plage, là, et…
AURORE – Même pas les films et tout… Je me rappelle avoir grandi avec ça, avoir lu des BD quand j’étais gamine, d’une héroïne, je me rappelle plus comment elle s’appelle, elle était blonde, y avait un peu de cul d’ailleurs dans cette BD, c’était assez… j’avais douze ans, et je regardais, et euh… et cette nana vivait à un moment dans un épisode dans une super baraque en Californie, comme si y avait personne sur la… sur la… au bord de la mer, quoi. Et elle avait cette maison magnifique, où t’avais l’impression même que les baies vitrées avaient pas de fenêtres, tu vois?
HENRY – Ouais, ouais.
AURORE – Y avait genre des rideaux qui volaient un peu comme ça, et… ils descendaient, ils allaient se baigner euh… Ah je veux ça.
HENRY – Alors y a une série en ce moment euh… une série sur Netflix… je crois que c’est sur Netflix? Ou c’est sur OCS? Avec Nicole Kidman, Reese Witherspoon, et euh… ça vous dit quelque chose cette série? Comment elle s’appelle? Little Big Lies! Eh bin y a des baraques! Avec vue sur la mer, de ouf! Et tu… vous regardez pas The Affair, non plus? Comme…
CÉLINE – Ah si!!
HENRY – Ohè Y a des baraques… Ca elles sont géniales…
CÉLINE – Non moi c’est la cabane, là, tu sais?
HENRY – La caane de surfeur?
CÉLINE – La cabane, là où il va écrire son roman, là… Ca c’est…
HENRY – Ah t’aimes bien? Ouais…
CÉLINE – Ah ouiiiii!
HENRY – Ouais.
CÉLINE – À côté, oui hein! Celle où il va écrire son roman!
HENRY – Parce que même la première baraque,, à lui et la meuf…
CÉLINE – Trop… trop show off.
HENRY – Celle de surfeur?
CÉLINE – Trop show off.
HENRY – Ah mais non! C’est une baraque de surfeur…
CÉLINE – Ah! Lui et la meuf! Non mais je croyais euh… lui et la meuf, l’autre!
HENRY – Mais non! Non, non, la baraque de surfeur.
CÉLINE – Oui, oui, parfait. Mais moi, celle que j’ai vraiment, vraiment adorée, c’est pas celle qui est à Montauk…
HENRY – Ouais, ouais.
CÉLINE – C’est celle qui est juste à côté de New York, tu sais, qu’il loue quand il…
HENRY – Un peu hivernale, quand même. T’aimes bien le côté hivernal toi.
CÉLINE – Ouais, moi j’aime bien la forêt, j’aime bien… voilà. Ouais.
HENRY – Vous aimez bien vous emmitoufler dans des plaids, dans des trucs comme ça…
CÉLINE – Dans des plaids! Ouais, ouais.
AURORE – Non.
CÉLINE – J’aime bien les…
HENRY – Vous dites plaids? Non, on dit “plais”.
MARIE – On dit plaids.
CÉLINE – Bin, une plaie c’est… une plaie c’est t’as mal.
* rires *
HENRY – Non on dit “plais” hein! C’est comme un broc! Un broc.
CÉLINE – Un brodo?
HENRY – Ouais, un broc!
AURORE – Oui mais ça, ça n’a rien à voir, y a un “c” d’un côté, un “d” de l’autre… * rires *
HENRY – Tu vois? Tu cherches… Tu cherches tout le temps…
AURORE – Oui.
HENRY – Tu cherches tout le temps. Ouais moi aussi, en fait, y a beaucoup de coins que j’aime beaucoup. J’aime beaucoup Théoule, hein, y a… des baraques à Théoule sur la plage, justement, c’est ce qui se rapproche le plus de ce que tu cherches hein!
* AURORE acquiesce *
HENRY – Les baraques sont sur le sable. Bon, l’été ça doit être un peu chiant avec tous les gens, et y a notamment une baraque qui s’appelle La Dame Blanche.
CÉLINE – Mmmh! Elle fait peur.
HENRY – Tu te rends compte?
AURORE – Comme, mais ça fait super peur en fait.
HENRY – Les deux passions en même temps. Donc elles ont une entrée tout en haut, là, l’espèce de corniche…
AURORE – Mais jamais moi j’habite dans une maison…
HENRY – …et sur la plage.
CÉLINE – Ouais, moi non plus hein!
HENRY – Une baraque qui s’appelle La Dame Blanche sur la plage de Théoule…
AURORE – Jamais j’habite là, moi c’est ma première frayeur en voiture, la dame blanche.
CÉLINE – Quand même, ouais.
HENRY – Alors si vous allez sur Théoule, vous avez la chance d’y aller, vous allez euh… vous allez jusqu’au bout là, vous traversez le port etc. et vous marchez jusqu’au bout de la plage, jusqu’au club nautique, et vous allez passer devant cette grande maison, qui donne SUR le sable, et qui s’intitule La Dame Blanche. Là, vous y collerez un sticker Riviera Détente ou de la Patchole…
AURORE – Oui parce qu’on en n’a plus de Riviera Détente.
HENRY – Et au bout de 50 stickers collés, la personne portera plainte contre moi. * rire *
CÉLINE – Ce que j’aime dans ces maisons là, vers le bord de mer de Théoule, c’est que les escaliers…
HENRY – Ouais.
CÉLINE – Genre pour descendre à la piscine, les escaliers de piscine en fait ils descendent directement dans la mer. Et ça c’est assez fabuleux.
HENRY – Ouais.
AURORE – Tu sais comment ça s’appelle les piscines où tu vois pas la différence ? Les piscines à déversement là.
HENRY – Ouais, ouais, ouais…
MARIE – À débordement.
HENRY – Débordement.
AURORE – Ouais voilà.
HENRY * accent varois * – Je peux vous faire une piscine à déversement * AURORE est morte de rire * c’est moins cher, moins cher qu’à débordement. Déversement, c’est-à-dire que je ne prévois pas de rebord, ça coule. Ca revient pas dedans. Ca coute cher en consommation d’eau mais en construction vous économisez hein. C’est à vous de voir.
AURORE – Sinon le Cap d’Antibes c’est sympa. J’étais au Cap d’Antibes ce week-end, de bonnes baraques aussi.
HENRY – Ouais… Ouais mais quand même Saint Jean Cap Ferrat excuses moi c’est le niveau…
AURORE – Ouais, ouais c’est au-dessus.
HENRY – C’est le level…
AURORE – C’est au-dessus.
HENRY – Y a des glycines de ouf… Heu…
AURORE * avé l’accent du sud * – Une végétation luxuriante.
HENRY * Avec l’accent du sud aussi * – Une végétation luxuriante, tu peux te promener tout nu. * ton normal * Y a des murs très hauts. J’aime bien le côté confidentiel de Saint Jean Cap Ferrat. Tu peux pas mater les gens.
AURORE – Et t’as un ascenseur qui te descend.
HENRY * chuchote * – T’as des ascenseurs et tout…
AURORE –Pour … pour prendre ton bateau.
HENRY * chuchote * – Des trucs de fou. * ton normal * Moi le truc qui m’a fait le plus rêver, c’est les baraques à Côme, c’est pas la Riviera certes. Mais ce qui est incroyable, c’est les garages aquatiques. Tu es sur le lac et tu rentre dans ta maison avec une espèce de garage, comme ce garage là, sauf que l’eau elle est là et t’as des étagères.
AURORE – Comme dans Lara Croft.
HENRY – C’est trop beau putain tu craques, c’est à pleurer tellement c’est beau.
CÉLINE – Mais j’allais dire juste, que moi justement le truc qui me ferait rêver, en baraque sur la Riviera, c’est ce qu’on ne voit pas. C’est-à-dire pas le truc qui est * hésite * plein d’argent, plein de fric, c’est le truc qui n’existe plus. Genre la cabane, dans le petit… tu vois la petite zone protégée, naturelle.
HENRY – Un peu comme Brice de Nice… T’as pas vu le deux ? * rire * Elle est dégoutée. Elle est dégoutée de ma référence alors qu’elle avait un truc super poétique. Dans Brice de Nice 2, il se construit une maison toute en bois etc. en plein Castel Plage.
CÉLINE – Ouais !
HENRY – Elle est belle la maison, elle est roots et tout. Il se fait exproprier…
AURORE – Non elle est pas belle du tout ! C’est une putain de cabane. * rire *
HENRY – Ah tu as vu Brice de Nice 2 ?
AURORE * hilare * – Ben oui !
HENRY – Ah tu me fais plaisir !!! Tope-la ! Voilà ça c’est des références ! Hé ben il se fait exproprier, la cabane se fait détruire. Mais c’est assez le rêve cette baraque moi je…
* Interlude musical *
HENRY – Riviera Détente spécial Rivieras, avec Aurore, avec Marie et avec Céliiiine ! On applaudit OUAIIIIIIS !!!! * applaudissements * Holalala ! Que de bonheur ! * reprend un ton normal * Alors vous savez ce que je suis en train de faire les filles là ?
MARIE – Tu vlogues !
HENRY – Je vlogue, parce que j’ai … j’ai créé mon Vlog, mon propre Vlog, sur You Tube. (https://youtu.be/gog53vQ_guI pour les curieux et courageux lisant les retranscriptions, un exemple de VLOG) Je me suis mis une contrainte artistique, c’est de ne pas publier le lien, de ne pas le donner aux gens.
MARIE – D’accord.
* rires *
HENRY – VOILÀ ! PROCHAINE RUBRIQUE ! En fait * hésite * parce que c’est un processus un peu intime, j’ai décidé que seuls les gens qui sont vraiment au taquet, les fans de base, le noyau dur, tu vois, le repère et que peut être, sauf si c’est un échec retentissant ce qui est tout à fait envisageable. Et j’ai eu plus de gros échec, et notamment sur YouTube, heu * hésite * que de réussites, *bâillement* on va pas se mentir. Et voilà… et le truc c’est 5 min par jour, qui résument mes journées. Là il est 23h53 j’ai pas fait le Vlog et * hésite * heu… les filles sont fatiguées. Marie vient de bailler, hors champ.
MARIE * rigole * – Non c’est Céline.
HENRY * moqueur * – NON !!!! T’AS BAILLÉ AUSSI !
MARIE – Ah ouais mais moi j’étais plus discrète.
* rires *
HENRY – Vous êtes fat… t’es fatiguée Céline. C’est pas tes horaires hein en fait ?
CÉLINE – Non je me couche tôt avec les poules.
HENRY – Ha tu te couches avec les poules. Toi ça va Aurore, t’es une night-girl.
AURORE – Ca va tranquille.
HENRY – T’as un problème avec ton casque, ça te tient éveillée depuis tout à l’heure. * rire *
AURORE – Ouais c’est super relou, j’entends que d’une oreille. C’est comme quand tu descends de l’avion et que t’as une oreille bouchée, c’est pire que d’avoir les deux.
HENRY – Et c’est très … * hésite * Ca peut paraitre très égocentrique de vloguer. Mais comme c’est 5 minutes, je choisis ce que je filme, et * hésite * heuuu et à chaque fois ça montre un petit bout du quotidien tout ça et le truc le plus zarbi c’est de se filmer dans la rue comme ça, tu vois. Quand je me tiens comme ça, je marche dans la rue, je me filme avec les gens en arrière-plan. Franchement, je suis pas du genre à aimer faire ça. Même à un tel point que quand on faisait Cannes Inside, Bertrand il me disait « Viens je te filme avec les petits vieux à côté » j’ét… j’étais mal à l’aise d’être là, que les gens me regardent, les attroupements autour. Parce qu’il suffit qu’il y ait un mec avec une caméra, tu sais les gens ils s’attroupent même si c’est ta mémé qui te filme avec son caméscope JVC. Voilà. Donc heu * hésite * je… Aurore a fait un pronostic, tu as dit que je ne tiendrai pas combien d’épisodes ?
AURORE – Nan j’ai dit que t’allais au moins tenir douze.
HENRY – Ca veut dire que j’allais abandonner à treize !
AURORE – Pas forcément * HENRY éclate de rire * j’ai dit que douze c’était bien.
HENRY – Et là j’en suis au huit.
AURORE – Non, mais je pense que t’iras plus loin, tu vois. T’as dépassé… À partir du moment où t’as choisi de le faire aux jours ouvrés…
HENRY – Ouais, ouais.
AURORE – Et de te laisser un repos hebdomadaire, telle une administration française. Et non pas les américains que tu prétendais imiter.
CÉLINE – Moi je trouve que c’est trop ! Franchement, tu te mets tellement de trucs à faire quoi. * rire * Non, mais vous pouvez pas savoir à quel point cet homme fait beaucoup de choses ! TROP ! Il va s’épuiser moi je vous le dit. Si j’étais sa mère je lui mettrai deux claques au cul ! * rires *
HENRY – Une claque au cul ça s’appelle une fessée, Céline. Les mots… les mots ont un sens.
MARIE – Moi j’t’en mettrais une même si j’étais pas ta mère.
HENRY – Hoooooo c’est trop gentil ça !!! * accent échangiste du sud * Alors rendez-vous à l’Auberge tous les samedis pour la soirée fessées.
AURORE – Troisième étage.
HENRY – Non mais…
CÉLINE – TU VAS T’ÉPUISER !
AURORE – Vous l’épuisez !
HENRY – Non, non, non c’est pas une contrainte pour l’instant, c’est pas une contrainte. C’est * hésite * … franchement depuis que je le fais, heu ça passe. Je… je prends du plaisir à le f…
CÉLINE – Tant que tu prends du plaisir c’est l’essentiel.
AURORE – C’est la devise de l’Auberge. * rire *
HENRY * accent du sud * – Tant que tu prends… même quand ti as mal, ça peut être bien.
AURORE * accent du sud * – TANT QUE TU PRENDS DU PLAISIR.
HENRY – Voilà. Et ce week-end, tu vois, j’étais censé le faire et je l’ai pas senti, je l’ai pas fait.
CÉLINE – C’est bien.
HENRY – Et lundi, comme par hasard, je me suis senti de le refaire. Mais alors, j’ai une théorie sur l’épuisement, c’est épuisant quand tu fais la même chose tout le temps. Si tu fais que des trucs qui sollicitent des endroits différents de ton cerveau, t’es jamais fatigué. Franchement, faites l’essai.
CÉLINE – Après, c’est une question d’entraînement, plus t’en fais et plus… plus t’as envie de faire.
HENRY – Ouais… puis c’est pas l’usine putain. Quand tu vois les gens qui se lèvent le matin qui vont à l’usine et qui font des trucs…
CÉLINE – Oui mais… mais t’as aussi ton taf quoi.
HENRY – Ouais mais…
AURORE – Mais sans faire du machin… mais tout le monde a un peu son usine quoi. Tu vois même si c’est…* rire de HENRY * non mais même si c’est moins pénible, y a des trucs qui de part leur répétition et des fois le côté vide de sens peut aussi…
HENRY – Ah ouais ouais. C’est clair.
AURORE – Être aussi… être aussi usant que…
HENRY – Et tu penses que ça serait pas vide de sens à force de Vlog si j’ai rien à dire, si je me force à dire…
AURORE – Ah je parlais pas du Vlog, je pensais plus à des gens qui… Non non le Vlog…
HENRY – Moi le jour où j’ai plus envie de… j’ai plus rien à dire…
AURORE – Ben t’arrêteras quoi.
HENRY – J’arrêterai hein.
AURORE – Parce que personne… c’est pas… enfin personne ne t’oblige à faire ça.
CÉLINE – Et qu’est-ce qui se passe si heu * hésite * si un jour tu le fais pas parce que t’as pas le temps ? Le projet est totalement remis en cause ou il restera un jour avec un truc en moins ?
HENRY – Vraiment no limit, je fais ce que je veux.
CÉLINE – Voilà tu fais ce que tu veux.
HENRY – J’ai pas de diffuseur… j’ai pas de diffuseur, j’ai pas de clients, je suis pas payé. C’est ça qui me… qui me fait bander dans tout ce que je fais là. Bon c’est chiant parce que là je commence à faire tellement de choses que j’aurais bien voulu gagner un peu de sous dans l’histoire à un moment donné, j’te cache pas. Mais je me dis que tout est un investissement pour un jour où je pourrai peut-être gagner des sous de tout ça. Mais… mais le grand KIFF c’est que je fais ce que je veux, j’dis ce que je veux, la longueur que je veux, heu… la fréquence que je veux etc. Et que si il y a des gens qui répondent présents au truc, c’est ça qui m’excite quoi.
CÉLINE – Y a pas des jours où tu veux rien ? C’est bien aussi de vouloir rien.
HENRY – Heu…
CÉLINE – De temps en temps tu vois.
HENRY – Si, si, si mais pour moi une plage de… de… Un bon dimanche où je (…) dors où je joue comme une porcasse aux jeux vidéo…
CÉLINE – Ca te suffit ?
HENRY – Je chill, ça me suffit. Ben je fais tellement de trucs que quand vraiment je me vide le cerveau dans des séries et tout, c’est génial. Je suis sûr que le jour où je serai… je suis jour que le jour où il y aura vraiment un engagement financier, où il y aura une attente des gens, ça deviendra un travail. Mon oncle, * hésite * heuu René Iberti de Bormes Les Mimosas.
AURORE – Qu’est-ce que c’est beau Bormes.
HENRY – Il voit les… les joggers passer devant… devant sa maison le week-end et il dit « s’ils étaient payés pour faire ça, ils feraient grève. »
CÉLINE – Ouais c’est ça.
HENRY – Les joggers… les marathoniens, s’ils étaient payés pour faire ils feraient grève. Et ben moi c’est pareil.
MARIE – On devrait plus payer les agents de la SNCF, comme ça ils pourraient continuer à bosser. * rire *
HENRY – HOOOOOOOOOOOO!!! Non mais c’est ça, si j’étais payé pour faire ça je ferais grève et je serais immédiatement fatigué je pense. Et il suffit que j’aie des piges à rendre ou des trucs à faire comme ça pour que je… immédiatement j’abandonne quoi.
CÉLINE – Non mais c’est… tout ça c’est pour te dire au final ça a pas l’air mais… bravo félicitations !
HENRY – Non, non, non, non, non…
CÉLINE – D’une part… mais c’était pas des reproches.
HENRY – Non, non, non, non non… mais c’est gentil mais heu * hésite * …
CÉLINE – Parce que j’ai l’air sèche.
HENRY – Ca serait bravo si ça marchait, ou si… si il y avait…
CÉLINE – Ben ça marche !
HENRY – Noooon. Ho putain.
CÉLINE – Ce qui marche c’est quoi ?
HENRY – Quand tu regardes ce qui existe sur Internet, c’est des centaines de milliers… c’est des millions de gens. J’a… j’adore le public qui me suit, je connais… je connais les 50 plus importants par leurs prénoms, je connais leur ville, je leur parle tous les jours aux gens qui suivent et tout. Mais… mais y a pas de BRAVO ! À partir du moment où c’est un truc confidentiel qui… les succès, Céline…
CÉLINE – Ah non, j’suis pas…
HENRY – C’est des centaines de milliers, c’est des millions de gens !
AURORE – Ce qui font de la comm’ et tout ça… En plus ils ont des trucs de niche, enfin ça n’a aucun sens, les trucs… enfin les Vlog qui font des millions de vues. Toi tu fais un truc hyper intimiste en même temps, tu vois c’est marrant t’as choisi de pas le tweeter et je suis sûre même qu’il y a des gens qui le tweetent pas, parce que c’est tellement privé… intime que t’oses pas…
HENRY – Ouais…
AURORE – Moi personnellement c’est mon cas. Plein de fois j’ai hésité, je me suis dit “tiens je vais trouver une bonne formule genre « Henry Michel fait son Vlog des jours ouvrés »”.
HENRY – Ouais.
AURORE – Et j’le fais pas, j’arrive pas parce que j’ai l’impression d’ouvrir une fenêtre…
HENRY – De violer une intimité ouais.
AURORE – Sur un endroit qui n’est pas ma maison quoi, et c’est bizarre.
HENRY – Ouais.
CÉLINE – Non, mais après dire qu’il ne faut pas dire bravo parce que ça marche pas c’est… c’est… ça ne met absolument pas en cause la qualité… le succès n’est pas égal à la qualité.
HENRY – Si, moi j’en suis persuadé.
CÉLINE – Ah non, moi non !
HENRY – Moi j’suis de l’école… où un bon joueur de foot ne reste pas en deuxième ligue.
CÉLINE – Ouais mais c’est pareil, y a plein de musiciens… y a pas de bons musiciens qui est pas méconnu ça n’existe pas…
HENRY – Voilà c’est tout.
CÉLINE – Non je ne suis absolument pas d’accord avec ça.
HENRY – Ben si…
CÉLINE – Parce qu’il y a des gens qui ne veulent absolument pas se faire connaître…
HENRY – On va se faire la gueule…
CÉLINE * rigole * – Ben ouais.
AURORE – Non mais regarde le nombre de peintres qui ont été connus après leurs morts.
* silence… rire de CÉLINE *
* Interlude musical *
HENRY – Alors les filles je voulais profiter que vous soyez là pour une chose, c’est que moi j’ai fait du profilage statistique des Rivieros qui nous écoutent, et on a une frange de Rivieros qui ont une vingtaine d’années. Et j’ai remarqué, enfin j’ai remarqué… en regardant vos cartes d’identité, parce que vraiment de visu ça ne se voit pas du tout, toutes les trois vous avez plus de trente ans. Et je me suis dit, putain j’aurais adoré, parce que bon l’avis des nanas de 20 à 30 ans je le respecte et Dieu sait que sur Twitter on a l’occasion de le lire, donc sur ça on l’a. Mais l’avis de nanas de trente ans, rétrospectif sur un jeune là de 20 ans qui… qui aimerait comprendre les femmes. Est-ce qu’on ne pourrait pas lui faire gagner 10 ans * AURORE tousse * Non parce que les gars SPOILER à 30 ans vous aurez la réponse, mais il faudra 10 ans de rame pour comprendre les femmes. * rire * Alors les filles, du haut de vos rencontres, de vos histoires, etc. Qu’est ce que finalement vous auriez aimé conseiller aux jeunes hommes de 20 ans qui auraient essayé de vous séduire il y a dix ans ? Je sais pas si la phrase de la question est claire. Quels conseils donneriez-vous, en séduction, à un jeune garçon, un jeune homme d’une vingtaine d’années ? Quel temps vous pouvez lui faire gagner ?
CÉLINE – Moi je dirais que * hésite * il ne faut pas essayer de comprendre les femmes, il n’y a RIEN à comprendre. Parce que c’est déjà les englober, c’est une généralité, et les femmes ne sont absolument pas toutes pareilles.
HENRY – En disant ça tu les englobes.
CÉLINE – Mais non.
AURORE * moqueuse *– En disant qu’elles ne sont toutes pas pareilles.
HENRY – Les femmes ne sont pas toutes pareilles, tu les englobes toutes dans leur non pareillité !
CÉLINE – Exact. * rire de HENRY * Heu… et en fait…
AURORE – J’suis pas sûr que vous ayez vraiment gagné dix ans là.
CÉLINE – Il… il n’y a rien à comprendre. Il faut juste que les hommes soient eux-même et non pas en fonction de la femme.
HENRY * d’un ton indigné * – Ho mais ça c’est du cliché là !!! C’est du Amel Bent que tu nous fais !!!
CÉLINE – Non, non, non je vais t’expliquer pourquoi. Moi je n’ai jamais autant séduite et désarçonnée par un homme qui ne jouait aucun rôle pour me draguer, qui était 100% naturel. TELLEMENT naturel que je me disais « Attend c’est le plus grand stratège de la planète le gars, ou il est vraiment naturel comme ça? »
HENRY – Être naturel c’est quoi ? C’est afficher ses défauts, c’est prouter ?
CÉLINE – C’est * hésite * être vrai mais à 100%, c’est-à-dire ne pas… * hésite * Être tel qu’il est quoi !
HENRY – Est-ce que ça veut dire un peu t’ignorer, faire genre… t’es pas importante?
CÉLINE – Non, t’ignorer c’est un jeu, t’ignorer c’est un jeu… tu rentres dans le jeu de l’ignorance de l’autre donc non. C’est si tu m’intéresses, si le gars je lui plais, il va me dire « Tu sais quoi, tu me plais. » C’est être totalement conforme à ce qu’il a envie de dire, à ses envies et que ça soit en adéquation avec ses paroles.
HENRY – Ce qui évite tous les malentendus, assez violents, que les hommes appellent Friendzone qui est vraiment une… une hypocrisie extraordinaire. C’est-à-dire que à partir du moment où toi tu veux pas aller plus loin, c’est TOI qui est transformée en responsable, en l’ayant mis TOI dans une Friendzone. Alors que toi t’es juste restée pareille jusqu’à la fin.
CÉLINE – Moi il n’y a rien qui me fasse plus craquer qu’un mec qui est 100% naturel avec son cerveau. C’est à dire qu’un mec qui te regarde comme ça et qui te dit « Tu sais quoi? En fait, j’ai super envie de te toucher les seins. » * HENRY éclate de rire *
HENRY – Hola ! J’espère que les gens dans la rue ne vont pas se mettre * CÉLINE rigole * à suivre les conseils de Céline. On va avoir des mecs qui vont prouter heu… dans les restos.
CÉLINE – Non mais parce que…
HENRY – Qui vont faire * racle ses glaires * * prend une voix de gars saoul * « j’me suis pas coiffé parce que j’suis naturel, j’ai super envie de te toucher les seins ! J’ai écouté Riviera Détente… »
CÉLINE – Non, mais pourquoi ! Parce que moi un mec qui me dit ça forcément je rigole, parce que je me dis « il peut pas être sérieux ». Donc ça me fait rire et donc du coup il a la cage… la case humour et en étant lui-même et ça, ça me fait craquer.
HENRY – J’suis… j’suis choqué là. * rire de CÉLINE * Marie ! Attends, c’est toujours Aurore que je fais en dernier, je vais la faire en second pour une fois, tiens. * silence *
MARIE – Bon ok.
AURORE – J’suis complètement désarçonnée.
CÉLINE – QUEL PRIVILÈGE!
AURORE – WAOOOW !!!
HENRY – Le roi vous donne la deuxième place.
AURORE – Je passe en deuxième.
HENRY – Aurore, fais gagner du temps à un jeune.
AURORE – Non mais moi j’suis super d’accord avec ce que vient de dire Céline, c’est clair que le fait d’être honnête… d’ailleurs homme et femme quoi, tu fais gagner du temps aussi à la gonzesse de 20 ans, si justement t’arrêtes de dire « Tiens je vais pas lui répondre tout de suite, mais je vais attendre l’heure critique pour faire genre j’ai reçu ton message mais j’vais répondre qu’après » et tout.
HENRY – Han ! j’suis pas d’accord. C’est pas du tout le conseil que je donnerais à une gonzesse de 20 ans.
AURORE – Non mais.
HENRY – EN TANT QU’HOMME !
AURORE – Non mais déjà je voulais, au début… Après j’ai du mal à me figurer donner des conseils à quelqu’un de 20 ans parce que je pense que j’suis jamais sortie moi à 20 ans avec quelqu’un de 20 ans… Enfin, les filles vous j’sais pas…
HENRY – Putain…
AURORE – Moi quand j’avais 20 ans moi j’étais avec des mecs qui en avaient 30 ou 35
HENRY * hilare * – Le portrait ! Alors les Rivieras donnez vos conseils. * avec un gros accent de cagole * « Alors moi je dis toucher les seings !» « Moi je sors qu’avec des vieux ! » * rires * PUTAIN !!!! HO !!!!
AURORE – Non mais parce que moi je sortais avec des mecs de 20 ans quand j’étais dans les 16 ans… 15 ans, 16 ans.
HENRY – Ok Aurore !
AURORE – Non mais… * rigole *
HENRY – Est-ce que tu as quand même un conseil, parmi toutes… Toutes… * hésite * ce journal urbain ?
AURORE – Ben non… le conseil c’est heu soyez… *rire * soyez pas trop cons.
HENRY * chuchote affligé * – Ok… ok merci…* ton normal * Moi, moi j’ai l’avis contraire pour les jeunes femmes…
AURORE * affligée * – Ho non !
HENRY – Je donnerais l’effet inverse en disant calculez pas trop… Aurore, disait « Calculez pas trop, est-ce que j’envoie le SMS… » Moi je dis exactement l’inverse.
AURORE – Non.
HENRY – Ben j’suis un garçon !
AURORE –Mhm.
HENRY – Je peux donner un conseil de garçon.
AURORE – Oui.
HENRY – Tenez toujours la laisse ! * silence * * rire de CÉLINE * Je peux faire des pauses de 30 secondes comme ça. Quand on a 20 ans, qu’on est une fille, tenez toujours la laisse, tenez toujours la laisse,* chuchote * vous inquiétez pas, ça se passera bien. Après, il y a pas toujours un rapport de « laisse », d’un côté comme de l’autre.
CÉLINE – Non mais… c’est des conseils…
HENRY – Non mais à 20 ans c’est bon.
CÉLINE – C’est très manipulateur.
HENRY – HEIN ? Comment ça manipulateur ?
CÉLINE – Ben oui c’est des conseils de manipulateurs. Mais ça marche hein, pas de problème.
HENRY – Non, non c’est pas un conseil de manipulateur de dire à la fille de garder toujours le contrôle sur le mec.
CÉLINE – C’est pas de la manipulation ?
AURORE – Non mais c’est pas parce que tu vas être honnête…
HENRY – C’est pas de la manipulation.
AURORE –C’est pas parce que tu vas être honnête que tu vas pas garder le contrôle.
HENRY – Si ! Si. J’pense que si… si tu dévoiles… si tu abats tes cartes, quand t’es une fille quand t’abats tes cartes trop tôt, ça te retombe sur gueule.
CÉLINE – Moi je pense que si t’abats tes cartes et qu’en face t’as la bonne personne pour les entendre…
HENRY – AH BEN OUI !!!
CÉLINE – Hé ben oui.
HENRY – Mais je ne parle pas de la config où t’es avec quelqu’un de bien * rire de CÉLINE *. Je parlais de séduction comme ça, superficielle. Si tu rencontres la personne de ta vie, bien sûr il faut être naturel et quoi que tu dises, quoi que tu fasses, il y a des évidences, des trucs comme ça. Je veux dire, EN GÉNÉRAL, je dis la naïveté peut… * hésite * peut blesser quoi. Je sais pas. Qu’est ce que tu en penses Marie ? Qu’est-ce que tu dirais ?
MARIE * hésitante * – Heuuuu… moi, j’aurais deux conseils en fait, le premier…
HENRY – Ah malheureusement, l’émission ne stipulait qu’un conseil.
MARIE – Ah pardon… je vais…
HENRY – Non allez vas-y, bonus. J’suis royal ce soir. DEUX CONSEILS !!! * applaudissement *
MARIE – Alors le premier conseil c’est n’ayez pas peur * CÉLINE éclate de rire * n’ayez pas peur d’être différent et n’ayez pas peur d’être romantique. Voilà c’est vraiment deux choses importantes. Être différent parce que…
HENRY – Mais c’est se forcer à être différent ?
MARIE – Non, non.
HENRY – Ou ne pas avoir peur.
MARIE – Ne pas avoir peur de l’être, voilà.
HENRY – Ouais. J’suis assez d’accord.
MARIE – Et le romantisme vraiment… je trouve que ça fait craquer les filles. Même si on ne veut pas toujours se l’avouer.
HENRY * sur le ton de la confession * – Moi j’ai connu beaucoup de filles qui n’étaient pas atteintes par le romantisme.
MARIE – C’est ce qu’elles disent.
CÉLINE – Moi ça peut me faire flipper le romantisme.
AURORE – Ça dépend, qu’est-ce que c’est le romantisme ?
HENRY * entonne un flamenco tel Stéphane Diamond en tapant dans ses mains * – BONIIIIITA sous le soleil de Camargue. * ton normal * Non pour moi le romantisme… Ouaiiiis… pfff… moi j’étais un p’tit… un jeune homme très romantique. Et heuuuu… J’ai eu plus de succès quand je l’ai été beaucoup moins.
AURORE – Et quand tu veux dire romantique, tu dis romantique genre Baudelaire, ou romantique offrir des fleurs tu vois ???
HENRY – Ouais, ouais ! Romantique genre idées de folies, un peu fofolles… Heu… Beaucoup de… de poèmes… pas de poèmes de…. De… le romantisme pour moi c’est faire passer un peu d’art dans le jeu de la séduction.
MARIE – Ouais c’est ça.
HENRY – Tu vois ? Genre passer un peu d’art. De beauté… de…
CÉLINE – Il faut avoir du talent pour ça, sinon tu te tais.
HENRY – Ouais.
CÉLINE – Sinon tu le fais pas.
HENRY – En fait j’en avais pas, mais… mais disons que… Il y a un cynisme, il y a beaucoup de cynisme dans ce que je te dis mais… Heu… mais quand j’étais jeune homme adolescent tout ça… j’ai eu du succès le jour où j’ai cessé d’être romantique * rire * malheureusement. C’est horrible que je dis… mais c’est la vérité. Ca veut pas dire devenir un gros connard hein !!! Ca veut dire être plus dans un discours de transparence, dans ce que tu dis, tu vois. Le romantisme c’est une man… une sorte de… pas de dissimulation mais une sorte de costume tu vois, une sorte de masque.
CÉLINE – Ca dépend… ça dépend si c’est dans la nature du gars.
HENRY – Je sais pas.
CÉLINE – Il ya des gens qui sont comme ça… un naturel romantique. C’est vrai.
HENRY – Ouais, ouais. Moi j’avais un pote qui était d’un romantisme EXTRAORDINAIRE. Qui pouvait faire des set-up, des performances, limite des flash-mob pour séduire une fille. Donc toi… ça t’a toujours bien touché le rom…
MARIE – Moi ouais.
HENRY – Non mais c’est intéressant pour les gens. Voilà, une Céline, une fille de type Céline, il faut lui parler franco. Une fille de type Aurore il faut avoir 40…* explose de rire * 40 ans.
AURORE * hilare * – Et vas bien te faire foutre !
HENRY – Non mais t’as dit quoi d’autre ? Il faut heu… t’avais dit…
AURORE – Ben non j’ai dit des conseils de merde. Mais parce que…
HENRY – Non, non, non t’as pas dit des conseils de merde. Il faut pas se prendre la tête et heu… être plutôt direct. Donc t’es plus proche de Céline.
AURORE – Ouais mais j’suis…
HENRY – UNE MARIE, le romantisme paye et le fait d’être différent. C’est-à-dire que tu aimes bien les histoires du… * hésite * du… du type qui est l’outsider dans la classe, qui est pas le champion de football américain.
MARIE – Ouais c’est ça.
HENRY – Et qui va se révéler être un peintre extraordinaire.
MARIE – Ouais.
HENRY – Et qui va glisser dans le casier de Lindsay * rire * son portrait à l’aquarelle.
MARIE – Ouais.
HENRY – Au bal de prom’ elle choisit lui mais à la fin * rire d’AURORE * elle se tape quand même le champion de football américain.
AURORE – Sans acné quoi.
* rire *
* Musique de la chanson de l’Auberge *
EN CHŒUR – Sept, huit, neuf, dix, onze, douze
En avant la partouze
À l’Auberge de la Patchole,
Salades et Alcools,
Bien calé au soleil
Une vue sans pareille.
Regarde bien mes mains
Elles sont sur ta copine
Regarde bien tes mains
Elles sont sur ta voisine
Vendredi après midi
AURORE * seule * Sympathisons aux thermes
EN CHŒUR – Dimanche et samedi
AURORE * seule * On échange nos germes.
EN CHŒUR – C’est parti pour un week-end
PAR-FAIT !
HENRY – C’est bien les filles !!! Je donne un point bonus pour Aurore, qui est la seule à connaître les paroles, correctement hein.
MARIE – Oui c’est vrai, bravo Aurore.
HENRY – Un point pour Céline, pour écouter Riviera Détente.
MARIE – Et deux points pour Marie * rire *
HENRY – Marie, alors est-ce que tu as écouté l’émission de Céline ?
MARIE – Non !
HENRY – Est-ce que tu as écouté l’émission d’Aurore ?
MARIE – Pas vraiment.
* gros fou rires *
HENRY – Marie …
AURORE * hilare * – C’est quoi la différence entre non et pas vraiment ?
HENRY – Elle a le Riviera d’Or de la personne qui s’en fout le plus de Riviera Détente ex-æquo avec Patrick Patrick * rire *. Non c’est pas vrai, je dis des méchancetés, parce que Patrick est beaucoup plus…
MARIE – Ah ouais il est beaucoup plus assidu que moi.
HENRY – …assidu. Et il écoute toutes émissions.
MARIE – C’est vrai, c’est vrai.
HENRY – Celles où il est pas. Il adoré l’émission avec Céline et il l’a écoutée ce week-end, donc c’est méchant. C’est Marie qui…
MARIE –C’est moi la mauvaise élève.
HENRY – Mais j’adore ! Tu peux pas savoir à quel point je serais déçu qu’un jour…
MARIE – Que j’en écoute une… * rire *
HENRY – …que tu viennes me dire « Ouais j’ai ré-écouté tous les épisodes. »
CÉLINE – Han t’es gonflé quand même ! J’ai pas écouté pendant six mois…
HENRY – Mais Marie c’est Marie et toi c’est toi. Toi JE TE FERAIS LA GUEULE si tu les écoutais pas.
CÉLINE – Quoi qu’il arrive, que je les écoute ou que je les écoute pas de toute façon.
HENRY – Marie ça me ferait… ça enlèverait un truc… de « j’suis à fond de je connais tout par cœur » Ah nooon y a un truc qui… * rire * En tout cas ça m’a fait un plaisir monstre de vous avoir.
MARIE – Mais nous aussi.
HENRY – J’étais… quand vous êtes arrivées dans le parking, avec la procession de voitures et que je vous ai vu toutes les trois réunies, j’avais l’impression que c’était les Avengers avec Spiderman, iron-man, y’a qui d’autre… Captain America qui étaient en même temps et c’était super. Vous vous étiez jamais rencontrées en plus ?
MARIE – Non jamais non.
HENRY – Ca va y’a pas eu de crêpage de chignon.
AURORE – Non, non pas du tout.
HENRY – On a mangé de la pizze, ça s’est… on s’est goinfré de tropézienne, c’était très sympa.
CÉLINE – Ouais.
HENRY – Ben merci un grand, à vous les filles de m’avoir supporté pendant l’émission.
CÉLINE – Merci.
MARIE – Merci à toi.
HENRY – Les Rivieros, pour tout mail heu… * accent du sud * romantique c’est à Marie. Pour tout mail franc c’est à Céline et Aurore, pour tout courrier écrit c’est pour Aurore * rires *
AURORE * avec accent du sud * – À l’encre. À la plume.
HENRY – Et pour tout mail à base « montre-moi tes seins » et tous les trucs comme ça, je verrai, je filtrerai quand même. * rire * Voila, merci les filles, un gros, gros bisou.
AURORE – Merci.
HENRY – On vous retrouvera, vous avez vu Riviera c’est l’année de la femme. La prochaine émission on sera plus de DOUZE femmes * rire *, dans ces locaux avec moi et… voilà ça apporte quelque chose que j’adore à cette émission. Merci à toutes. Bisous les Rivieros, on se retrouve sur la page Facebook on se donne rendez-vous sur mon Vlog dont je n’ai pas le droit de vous donner l’adresse. On se donne rendez-vous pour écouter les autres podcasts de Riviera Ferraille qui sont, Marie !?!
MARIE – Oui !
HENRY – Quels sont les deux autres podcasts de Riviera Ferraille ?
MARIE * honteuse de rire * – Je sais pas ! * rires * Je connais même pas…
HENRY – Céline, quels sont les deux autres podcasts de Riviera Ferraille ? Un… un podcast ?
CÉLINE – Réf Nécessaire !
HENRY – Aurore, l’autre ?
AURORE * sur le ton du jingle de lancement * – SPOOOOIIILER…
HENRY & AURORE – ARRIIIIIIIÈÈÈÈÈRE !
HENRY – Spoiler Arrière qui va bientôt être fini, parce que Top Chef c’est fini. Bon voilà, n’hésitez pas à nous écrire, à nous laisser des messages, à nous laisser des avis positifs sur iTunes. Heu les filles, avec votre voix suave, est-ce que vous pouvez expliquer pourquoi c’est important de laisser un avis positif sur iTunes ?
CÉLINE – Parce que tout ce qui est positif c’est important.
HENRY – Ouais et parce que ça fait monter…
AURORE – Parce que tout ce qui est avis positif sur iTunes ça fait monter le podcast dans le classement.
HENRY * avec un accent PACA * – J’aime bien parce que tu maîtrises les techniques, tout ce qui est informatiqueuh et si vous SAVIEZ, dans le top 10 d’iTunes, les MIASMES qui se retrouvent dans le Top 10. Je sais moi ! CORDON SANITAIRE, on va les virer ! * ton normal * Voilà donc c’est important de laisser un avis. Bisous à tous ! Bisous Marie !
MARIE – Bisous.
HENRY – Bisous Céline.
CÉLINE – Bisous, bisous.
HENRY – Bisous Aurore.
AURORE – Bisous, bisous les Rivieros.
HENRY – Que des bisous. Tellement de bisous.
CÉLINE – Tellement de crédits.
AURORE – On va devoir verser de la thune à…
CÉLINE – Ah ben oui !
AURORE – À Lord Bisou.
CÉLINE – À Lord Bisous.
HENRY – Ah oui c’est vrai.
CÉLINE – Tellement de crédits.
* générique de fin *