Riviera Détente #30 – Juliette Armagnac

Je suis pire qu’un Pinzuttu: je suis un Corsix.

Henry Michel

Un épisode plein de bonheur en compagnie de Raphaël Cadum, où nous parlerons de la Corse, d’une souris américaine, d’une personne aux talents inouïs et de son entourage d’artistes, des moyens de devenir millionnaire, agrémenté d’un triple Carnet Loisirs de rentrée.

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RIVIERA DÉTENTE ÉPISODE 30 – JULIETTE ARMAGNAC
Retranscription

* Pré-générique Riviera Ferraille *

* Musique *

RAPHAËL – Riviera Détente, avec Henry-Michel. Je suis Raphaël Ruiz, en direct de la Lambda Cave.
HENRY – Bonjour à tous chers auditeurs, bienvenus dans Riviera Détente. Nous venons en appui par la gauche, pour vous soutenir, vous porter, vous soulever, en vous faisant des petits bisous sur le front pour que cette rentrée vous soit la plus agréable, la plus douce et la plus ensoleillée possible. Ce qu’on vous propose, c’est de venir boire des coups, avec nous, pendant une heure, un peu plus, à parler de trucs super importants, dont on ne connaît pas encore la nature, c’est le seul problème… C’est l’épisode… numéro 30
RAPHAËL – Ohlala!
HENRY – …de Riviera Déteeeeeente!
* applaudissements *
RAPHAËL – Bravo!
HENRY – Avec un invité de qualité, un invité qu’on n’avait pas vu depuis longtemps, ma foi, hein?
RAPHAËL – Té!
HENRY – C’est Rapahël Cadum!
RAPHAËL – Ouaaiis!
HENRY – Ca va ou quoi?
RAPHAËL – Bin ouais ça va!
HENRY – T’as pas pris beaucoup de vacances, cette année, hein?
RAPHAËL – Non, j’suis sérieux, je suis d’un sérieux…
HENRY – Non mais sérieux? C’est ton travail, là, ta thèse, là, machin?
RAPHAËL – Oui! * rires *
HENRY – * rire * C’est le type de la thèse…
RAPHAËL – * rire * C’est sérieux? C’est ta vie, là?
HENRY – Alors c’est vrai? C’est ta thèse qui t’a retenu…? Non!
RAPHAËL – Bin si! Que j’ai pas d’activités euh…
HENRY – Tu peux pas…
RAPHAËL – Je suis pas roi de la nuit à Paris…
* rires *
HENRY – T’as pas une activité occulte? Qui te prend le reste du temps?
* rires *
RAPHAËL – Non.
HENRY – Allez, c’est-à-dire que tu peux pas, ouais, tu peux pas laisser tes poissons-fish dans… dans un aquarium sans s’en occuper, sinon c’est une bouillabaisse au bout d’une semaine, non?
RAPHAËL – Non, non, non! Y a plein de gens qui s’en occupent!
HENRY – Ah ouais!
RAPHAËL – Mais, mais non mais…
HENRY – Y a des gens qui nettoient les aquariums et tout ça?
RAPHAËL – …je veux… Ouais! Bien sûr!
HENRY – D’accord. C’est pas toi?
RAPHAËL – Un filtre! Géant.
* rires *
RAPHAËL – Oui, c’est super filtré.
HENRY – T’as pas des petites brosses pour laver les parois et tout?
RAPHAËL – Non, non. Non mais y a des équ… des techniciens de la plateforme qui s’occupent de ça pour nous.
HENRY – Techniciens de la plateforme?
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – C’est pas mal. Ca fait très euh… sous-titre de magasin de bricolage.
* RAPHAËL rit *
HENRY – “Castorama, les techniciens de la plateforme.”
RAPHAËL – Ah oui c’est ça.
HENRY – D’accord. Et donc tu t’es occupé des poissons-clowns. Zèbres.
RAPHAËL – En fait, je PEUX partir. Je peux prendre plus de vacances.
HENRY – Oui, mais voilà. Comme disent les Corses…
RAPHAËL – Voilà, exactement.
HENRY – …tu peux.
EN CHOEUR – …mais faut pas.
HENRY – Eh ouais, c’est ça.
RAPHAËL – Mh.
HENRY – Et donc t’as pris combien de vacances? Deux semaines?
RAPHAËL – Euh… j’ai pris… euh ouais, deux-trois semaines.
HENRY – D’accord.
RAPHAËL – Je sais pas exactement.
HENRY – Tu sais pas?
RAPHAËL – Je suis parti du 14, et là, je rentre demain.
HENRY – Ah oui, 14 jours. Non. 16 jours.
RAPHAËL – Et je reprends… ouais… voilà.
HENRY – Je sais pas. D’accord.
RAPHAËL – Tu vois? C’est dur.
HENRY – * rit * Oui c’est dur. Et t’es pas resté sur la riviera en plus! T’es allé chez les espagnols.
RAPHAËL – Non, je suis resté trois jours ici à la maison…
HENRY – Ohlala lala!
RAPHAËL – À Grasse.
HENRY – C’est plus ce que c’était, mais bientôt je vais plus pouvoir t’inviter hein!
RAPHAËL – Ah.
HENRY – ‘Fin quoique Bertrand il est pas riviero et il fait partie de l’équipe, mais…
RAPHAËL – Ouais!
HENRY – Et ça t’a manqué de faire Riviera Détente?
RAPHAËL – Ouais, quand même! Heureusement on avait Spoiler Arrière, mais ça va…
HENRY – Ah oui! C’est vrai! Tu fais Spoiler Arrière! * rire *
RAPHAËL – Oui! Tu connais?
* rires *
RAPHAËL – En plug…
HENRY – C’est toi! C’est toi… * rire * Et d’ailleurs les Rivieros, je fais une parenthèse, y a beaucoup de Rivieros qui osent pas… ‘fin, y en a plein qui viennent me voir en disant “putain, je viens de découvrir Spoiler Arrière, j’ai pas osé pendant… cinq épisodes…”
RAPHAËL – Ils ont pas osé? Pourquoi?
HENRY – Parce que SAS, ça leur fait peur, ils croient que c’est une vraie émission…
RAPHAËL – Aaah!
HENRY – …sur SAS.
RAPHAËL – Ah oui! * rire *
HENRY – Alors je vous conseille vraiment de, si vous l’avez pas essayé, d’essayer. Vous écoutez le premier épisode.
RAPHAËL – Ah ouais!
HENRY – Honnêtement, satisfait ou remboursé. Non, c’est pas remboursé, mais si ça vous plaît pas vous écoutez pas, ok, mais essayez! Essayez quand même un petit peu! Vous allez bien les Rivieros et les Riviera? Je sais que ça va moyen parce que c’est la rentrée.
RAPHAËL – Ouais, c’est dur.
HENRY – C’est le retour aux affaires, c’est le retour à la grisaille pour beaucoup d’entre vous, c’est le retour à la promiscuité des transports…
RAPHAËL – * rire * Oh la tristesse…
* rires *
HENRY – Pourquoi? Non, mais du coup, c’est le retour aux écouteurs dans les oreilles…
RAPHAËL – Ooooh!
HENRY – …pour écouter Riviera Déteeeente!
RAPHAËL – Ouaaais!
* applaudissements *
HENRY – Ouaaaaais! C’est maintenant qu’on sert à quelque chose, tu comprends? Moi je me frotte les mains quand il refait froid, et quand on quitte la riviera pour retourner dans ses villes. C’est là qu’on entre en…
RAPHAËL – Ouais, ouais, toi je comprends. Moi c’est dur.
* rires *
RAPHAËL – Moi c’est dur.
HENRY – Ouais mais écoutez, nous allons bien vous occuper de vous, vous allez être pris en mains pendant une émission spéciale qui va durer spécialement trois heures pour ses 30 ans…
* rires *
Non, non, pour cette petite émission, on va s’occuper de vous, et sachez, tous nos jeunes amis que, nos différentes attractions, ainsi que nos souris américaines…
RAPHAËL – Pff!
HENRY – * rire * …prendront soin de vous tout au long de la journée, pour les plus jeunes de nos amis. Avec de nombreuses aventures, des personnages en forme de canard, et de souris, notamment le jeune Mickey Mouse. Mickey Mouse que voici, ici, invité dans Riviera Détente… Bonjour Mickey!
RAPHAËL – * prenant la voix de Mickey Mouse * Oho! Bonjour!
* HENRY rit *
HENRY – * en riant * C’est Mickey?
RAPHAËL – * en riant * Oui…
HENRY – Ca va Mickey?
RAPHAËL/MICKEY – Très bien.
HENRY – Mais j’ai l’imp… Sans déconner, j’ai l’impression qu’on voit moins Mickey, moi…
RAPHAËL/MICKEY – Ah bin oui! On n’en parle pas du tout!
HENRY – C’est à cause des Miyazaki et tout ça?
RAPHAËL/MICKEY – J’ai beaucoup de problèmes par rapport…
* rires *
HENRY – Mais c’est… Vous seriez pas Frank de Top Chef par hasard?
* rires *
RAPHAËL – * prenant la voix de Frank * Eh ouais bonjour papa, ça va?
* rires *
RAPHAËL/MICKEY – Vous rigolez, mais j’ai quand même beaucoup de problèmes par rapport à l’invasion des dessins animés de l’orient!
HENRY – Ah ouais…
RAPHAËL – * Franck/Mickey Mouse/JMLP * N’est-ce pas? Monsieur!
HENRY – Ah oui, c’est vrai, parce que moi, j’ai réalisé ça la dernière fois, et je rigole pas, c’est que moi, mon enfance était 100% Disney, et peut-être Don Bluth…
RAPHAËL/MICKEY – Eh oui!
HENRY – Et mes enfants, très sérieusement, et pourtant je suis pas un bo… un bob-bab…
RAPHAËL – Un bob-bab?
HENRY – …ils ont vu autant de Disney que de Miyazaki, sans problème. Et pourtant, Dieu sait que je suis pas le mec japanophile qui va tout suivre, mais ils ont autant vu de Miyazaki que de Disney.
RAPHAËL/MICKEY – Eh oui.
* HENRY rit *
RAPHAËL – * Franck/Mickey * C’est ce que je vous dis Papa!
* rires *
RAPHAËL/MICKEY – C’est ce que je dis Shrek!
HENRY – Et Mickey, alors du coup, vous faites quoi? D’ailleurs, je me suis toujours demandé quel est votre métier?
* RAPHAËL tousse *
HENRY – * rire * Il s’étouffe…
RAPHAËL – C’est Dingo!
* rires *
HENRY – Ah oui!
* RAPHAËL imite le rire de Dingo *
HENRY – Vous êtes un peu…
RAPHAËL/MICKEY – Ma tenue vous dit rien?
HENRY – Non. Une culotte rouge avec deux points jaunes? Non, ça ne me donne aucun indice.
RAPHAËL/MICKEY – C’est pas une salopette?
* rires *
HENRY – Tu es quoi? Non mais sérieux, c’est quoi votre métier, Mickey? Il a pas de métier…
RAPHAËL/MICKEY – Eh bien, je suis…
HENRY – Vous êtes enquêteur, des fois. J’ai suivi les enquêtes de Mickey.
RAPHAËL/MICKEY – * avec un léger accent créole * Premier épisode de Mickey…
HENRY – Mais pourquoi il est créole ton Mickey?
* rires *
HENRY – C’est Mickey Venturi * prenant la voix de Mickey Mouse avec un léger accent créole * Le travail que j’ai fait c’est quoi? Dis-moi!
RAPHAËL/MICKEY – Le premier métier… le premier épisode de Mickey…
HENRY – Oui…
RAPHAËL/MICKEY – …si vous vous rappelez, j’étais sur un bateau.
HENRY – Oui.
RAPHAËL/MICKEY – Au début, je suis conducteur de bateau!
HENRY – * rire * Quelle horreur ce Mickey… D’accord! Après vous faites des enquêtes, mais…
RAPHAËL/MICKEY – Ah j’ai tout fait.
HENRY – …grosso modo, j’ai l’impression que vous êtes un peu… vous laissez passer le temps, quoi. Après, vous vous occupez beaucoup de Disneyland, parce que dès qu’on va à Disneyland on vous voit.
RAPHAËL/MICKEY – En ce moment j’ai eu beaucoup de mal, parce que vous savez, tous les dessins animés… * rires *
HENRY – C’est une sorte d’Eddy Murphy… euh… passé en acc… en aigu. Passé aux aigus. * imitant Eddy Murphy aigu * Eh! C’est Axel Foley! Ca va? * voix normale * Alors, dites-moi…
RAPHAËL/MICKEY – Quelle était la question?
HENRY – Euh, votre métier. Non! Non, j’étais en train de vous juger.
RAPHAËL/MICKEY – Ah bon?
HENRY – De dire que vous étiez pas très…
RAPHAËL/MICKEY – Oho!
HENRY – …pas très… pas très actif.
RAPHAËL/MICKEY – Ah mais dis donc! C’est ça Mickey! * voix aiguë mais rauque * En ce moment oui, je ne suis plus très actif, parce que je suis vieux!
HENRY – Ah vous êtes vieux!
RAPHAËL/MICKEY – Oui, pour une souris.
HENRY – Ah oui hihi! Vous avez quel âge, exactement? Le premier dessin animé de Mickey, c’était en quelle année?
RAPHAËL/MICKEY – Ooooh! J’ai du mal à me souvenir!
* rires *
RAPHAËL/MICKEY – Si vous saviez!
HENRY – D’accord. Et vous êtes toujours copain avec Dingo?
RAPHAËL/MICKEY – On n’a jamais été vraiment amis en fait…
* HENRY rit * – Oh! Ah bon? C’était, en fait vous jouiez des rôles pour les bandes dessinées et les dessins animés?
RAPHAËL/MICKEY – Oui.
HENRY – D’accord.
RAPHAËL/MICKEY – Oui, oui, oui.
HENRY – Lui en fait, dans la vie, il est très intelligent, il parle bien, et tout, non?
RAPHAËL/MICKEY – Oui, oui, oui, bien sûr, bien sûr.
HENRY – D’accord, ok. Je sais pas pourquoi on parlait de vous? Bin pour dire que vous allez vous occuper des Rivieros, tout au long de l’émission! * rire *
RAPHAËL/MICKEY – Ho! Moi-même?
HENRY – Oui?
RAPHAËL/MICKEY – Non, je voulais dire…
HENRY – * en riant * Ah pardon! Y avait un programme? Dites-moi.
RAPHAËL/MICKEY – Que je… en ce moment j’avais beaucoup de mal, parce que tous les dessins animés étaient en 3D!
HENRY – Ouais.
RAPHAËL/MICKEY – Ils n’ont plus besoin de moi! Ils ne me filment plus.
HENRY – Pourquoi? Vous c’est que la 2D?
RAPHAËL/MICKEY – Ha bin je suis exclusivement en 2D, comme vous pouvez voir. Si je me tourne…
* HENRY éclate de rire *
HENRY – Je vois votre tranche! C’est vrai! C’est impressionnant!
RAPHAËL/MICKEY – Oui!
HENRY – Ah ouais… d’accord. Ok. Mais vous offrez du loisir encore, un petit peu, quand même?
RAPHAËL – J’offre * MICKEY * du loisir si tu veux… * rires * C’est bizarre…
HENRY – Mais, mais… vous êtes… Ce serait énorme, je fais une parenthèse…
RAPHAËL/MICKEY – Oui…
HENRY – …que… et personne ne l’a fait, ça. Si, en Marvel, dans Marvel et DC universe ils le font beaucoup. Mais un jour, Disney qui dise “Voilà, Mickey est mort.”
RAPHAËL – Oooooooh! * MICKEY * Oooooooh!
HENRY – Ce serait ÉNORME. * rire *
RAPHAËL/MICKEY – Oooooooh!
HENRY – Ce serait ÉNORME. Pourquoi on ne ferait pas décéder de temps en temps les personnages mythiques comme ça?
RAPHAËL – Alors, je me permets de sortir du personnage…
HENRY – Euh non. Pourquoi?
* rires *
RAPHAËL – Attends.
HENRY – Mickey peut pas avoir l’avis que t’allais dire?
RAPHAËL/MICKEY – Non mais * rire * les dessins animés… * voix normale * Attends, je l’ai plus…
* HENRY rit *
RAPHAËL/MICKEY – Dans les dessins animés… Dans les dessins animés il se passe plein de trucs bizarres! Euh, il se passe plein de trucs, y a pas des morts! Mais il se passe des trucs très bizarres au niveau…
HENRY – * à part * J’ai complètement… j’ai beaucoup de mal avec Mickey. Il est sénile, il a un début de sénilité… il sait pas trop ce qu’il dit… * à Mickey * OUI MICKEY? Dites-moi. Ouais, il se passe des trucs bizarres, oui, c’est…
RAPHAËL/MICKEY – Oui…
HENRY – C’est souvent des aventures un peu rocambolesques.
RAPHAËL/MICKEY – Tout le monde couche avec tout le monde! Si vous remarquez bien.
HENRY – Dans l’univers de Mickey?
RAPHAËL/MICKEY – Si vous lisez Picsou…
HENRY – Oui.
RAPHAËL/MICKEY – …et Donald…
HENRY – Oui.
RAPHAËL/MICKEY – …c’est n’importe quoi les histoires d’amour.
HENRY – Bin Daisy elle est avec Donald.
RAPHAËL/MICKEY – Pas que! Elle est aussi avec le cousin de Donald.
* rires *
RAPHAËL – * en riant * Mais c’est vrai…
HENRY – C’est vrai?
RAPHAËL/MICKEY – Oui!
HENRY – Gontran?
RAPHAËL/MICKEY – Oui! Et encore un autre.
HENRY – Mais Daisy elle a aucun lien de farenté avec euh… tout ça. Donc elle a le droit de…
RAPHAËL/MICKEY – De Farenté?
HENRY – Elle a le droit de te… de se pécho les cousins, de cousins.
RAPHAËL/MICKEY – Oh bin là, c’est pas sympa pour Donald!
HENRY – Ah bin oui, mais ça arrive entre cousins! Ca arrive hein!
RAPHAËL/MICKEY – Écoutez…
HENRY – C’était ça votre intervention?
RAPHAËL/MICKEY – Oui voilà.
HENRY – Ah d’accord! * rire * Non je disais…
RAPHAËL/MICKEY – Je défendais un ami, excusez-moi.
HENRY – Ce serait énorme qu’un studio un jour dise “Décès de Mickey”, et puis pourrait faire du coup re plein de merchandising. Ils voient que le personnage est en fin de course, quoi.
RAPHAËL/MICKEY – C’est gentil, ça.
HENRY – Non mais ils voient que le personnage est en fin de course, donc ils pourraient tout à fait… Ce serait énorme je trouve. Comme… d’ailleurs, y a certains… certains personnages qui sont morts avec leur auteur, tu vois? Comme SAS.
RAPHAËL – Ah.
HENRY – Malko est… Gérard de Villiers avait stipulé qu’à la mort de Malko, prt! Euh, à la mort de lui-même, y aurait plus Malko. Il interdisait le fait qu’il y ait de nouvelles aventures de Malko. Alors que Frédéric Dard avec San Antonio, avait permis que San Antonio survive. C’est comme les esclaves qui se faisaient exécuter avec les euh…
RAPHAËL/MICKEY – Ca devient macabre!
* rires *
HENRY – Non mais, t’as entendu parler de ça? Ces esclaves, quand le maître mourrait, -dans certaines… certains trucs, pas tout- ils exécutaient les esclaves avec.
RAPHAËL – Quelle horreur! C’est affreux.
HENRY – Donc tu vois ton maître il meurt, tu te caches pendant trois jours pour t’en sortir… * rire * Non, non, c’était horrible. Et donc ils exécutaient les esclaves, ils éxécutaient, bien sûr, les chevaux, les chiens n’en parlons pas, direct…
RAPHAËL – Putain! Le cheval…
HENRY – Et euh… et j’ai entendu parler aussi d’un autre truc, euh… * en riant * je sais pas pourquoi je parle de ça…
* rires *
HENRY – C’est… ça s’appelle euh… tiva ou tavi… ou… c’est un truc indien…
RAPHAËL – Ouais…
HENRY – Et c’est les femmes, qui pendant toute une période, quand leur mari était mort, ils l’immolaient, et le, faire son tiva ou vati, ou un truc… * rires * Vatou? Vati? (ndlr: sati) Elles montaient sur le bûcher pour mourir avec le mari. Et c’était signe de noblesse méga élevée.
RAPHAËL – Mais quelle horreur!
HENRY – Quand elle montait les gens faisaient “Ouuuuaaaais!”
RAPHAËL – Ouuaaaiiis!
* applaudissements *
RAPHAËL – Bravo!
* rires *
HENRY – Et c’est horrible hein!
RAPHAËL – Les mecs qui hochaient de la tête…
HENRY – Et pendant l’invasion anglaise, plutôt que de… subir une déchéance terrible, quoi, elles s’immolaient, et même des temples où elles… elles ont fait l’empreinte de leur main chacune, en rang d’oignons, avant de rejoindre le bûcher pour s’immoler.
RAPHAËL – Mais quelle horreur!
HENRY – Ouais. C’est horrible.
RAPHAËL – * en chuchotant * C’est gén… * plus vivement * Bon!
HENRY – Mais voilà, donc Mickey, Mickey il…
RAPHAËL/MICKEY – Voilà!
* rires *
HENRY – * imitant Mickey * Oh! Hoho! Oh c’est horrible! Oho!
RAPHAËL – Hey!
* rires *
HENRY – * imitant Mickey * Allez! C’est horrible! * voix normale * Non, et… juste pour terminer sur le truc de suicide volontaire… * rires *
RAPHAËL/MICKEY – Ah pas sur moi? D’accord.
HENRY – Non * rires * Non, non, désolé pour la thématique, mais… j’ai appris qu’il y avait un personnage historique qui s’appelait Macron, à l’époque de Caligula, et j’ai été choqué, parce qu’il s’est fait exécuter avec sa femme, tu sais quelle était l’exécution?
RAPHAËL – Non.
HENRY – Il était… ex… condamn… obligé de se suicider.
RAPHAËL – Hooo! Par quel moyen?
HENRY – Alors. Du coup je me suis renseigné…
* rires *
RAPHAËL – Tu me connais.
HENRY – Tu peux compter là-dessus, et en fait c’est arrivé souvent, et soit…
RAPHAËL – C’est arrivé souvent!?! Putain.
HENRY – Ouais. C’était souvent quand le mec était classe, noble…
RAPHAËL – Ah ouais.
HENRY – …plutôt que de le tuer comme une merde, ils te laissaient le choix de… de mourir suicidé…
RAPHAËL – Te conseille…
HENRY – La plupart du temps avec de la ciguë…
RAPHAËL – Ouais…
HENRY – Comme Sénèque, comme S-S-Socrate, comme plein de gens comme ça qui ont dû se… se tuer comme ça, soit au couteau!
RAPHAËL – Hoo!
HENRY – Et euh, ou alors tomber sur l’épée.
RAPHAËL – * dégoûté * oooh! Je dirais, sans l’épée, c’est encore chaud, déjà.
HENRY – Oui voilà, sans l’épée, tu mets le pied au dernier moment.
RAPHAËL – Mais comment ils les obligeaient?
HENRY – Ah bin, c’était…
RAPHAËL – Ils les entourent à quinze comme ça et…
HENRY – * rire * Mais non!
RAPHAËL – …ils restent…
* rires *
HENRY – Non, c’était ça ou c’était pire.
RAPHAËL – Ah…
HENRY – Tu préfères quoi?
RAPHAËL – Euh je préfère qu’on me tue!
* rires *
HENRY – C’est vrai?
RAPHAËL – ‘Fin ça dépend!
HENRY – Ah non, non, moi niveau de la classe de l’honneur, c’est pas pareil.
RAPHAËL – Tu rigoles? Pour les faire chier jusqu’au bout! C’est la blague du…
HENRY – Ah oui, oui, c’est la blague du marseillais avec du canoë?
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Je sais pas si les auditeurs la connaissent. C’est un… marseillais qui se fait capturer, désolé pour l’appropriation culturelle et les clichés, par des cannibales, qui lui disent “on vous donne un dernier repas avant de vous transformer en canoë”.
RAPHAËL – Puis y a un américain, un belge…
HENRY – Oui, oui, je vous passe les détails, y a un américain et un belge, l’américain demande un hamburger, il se gave de hamburgers pendant deux jours, et ensuite ils tuent l’américain, ils font un canoë avec la peau de l’américain, le belge il dit * avec un accent bruxellois * “Ah bin je voudrais des frites, moi”, et ils font manger des belges, euh ils font manger des frites, il gro… pendant deux jours et après ils le tuent et ils font un canoë avec sa peau, et le marseillais il fait * accent marseillais * “Moi je veux juste une fourchette”. Ils disent “Ah quoi? Une quoi? Bin il voulait pas une bouillabaisse…” * accent marseillais * “Non, non, juste une fourchette.” Et ils donnent la fourchette au… * rit * Ils donnent la fourchette au marseillais…
RAPHAËL – * rire * C’est une blague visuelle.
HENRY – …qui se poignarde avec, tout le thorax, en disant * accent marseillais * “Tiens, dé! Pour ton canoë!”
* rires *
RAPHAËL – Ce serait exactement ça, ce que je ferais.
HENRY – Ouais enfin c’était horrible. Désolé d’avoir amené ce thème!
RAPHAËL – Voilà!
* rires *
HENRY – Riviera Détente!
* rires *
RAPHAËL – C’est le trentième épisode c’est…
HENRY – Bref, Mickey euh…
RAPHAËL – Ah.
HENRY – …toujours vivant. Toujours debout.
RAPHAËL/MICKEY – Bah oui! Toujours vivaaant! Toujours debooouut!
HENRY – C’est bien.
* interlude musical *
HENRY – Riviera Détente, toujours avec Raphaël Cadum. Ca va Raphaël?
RAPHAËL – Oui, toujours. Ca va.
HENRY – Moi tu sais, je suis allé en… j’ai fait plein de vacances, j’ai fait deux vacances.
RAPHAËL – Ouais, t’as trop de vacances.
HENRY – La deuxième, j’ai… boh j’ai pris deux fois une semaine. Je suis allé en Corse…
RAPHAËL – * rire * Oui.
HENRY – Pour la millième fois.
RAPHAËL – Ouais!
HENRY – Ca fait presque dix ans d’affilée que je vais…
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – …euh, au même endroit, en Corse. C’est le minimum qu’il faut pour te faire accepter, en fait, dans le coin…
RAPHAËL – Ah oui, oui, oui.
HENRY – …en Corse, où je vais, dans le petit village. Au bout de dix ans, là ça fait déjà quelques années, j’avais dit que on commence à me reconnaître, à me saluer, à me “respecter”, entre guillemets, c’est pas non plus un respect euh…
* RAPAHËL rit *
HENRY – Je te cache pas… c’est pas non plus… je suis pas le maire du village hein! On n’en est pas encore là, mais euh voilà… Et en fait, une anecdote à ce sujet, c’est que je fais TOUT pour m’intégrer le mieux possible.
RAPHAËL – Genre quoi?
HENRY – Déjà en étant… en essayant d’éviter les écueils que font tous les touristes là-bas, tu vois? Mais aussi dans la, même dans la manière de prononcer les choses. Et en fait, le deuxième jour où j’étais en Corse, j’ai décidé d’aller marcher, seul jour, tu vois? C’est le deuxième jour où tu décides de faire du sport, quand t’es en vacances, uniquement ce jour-là * rire *. Après tous les autres jours tu le fais plus. Et donc je pars tôt le matin, je vais euh, je vais marcher. On avait loué un petit appart’ et tout, et donc je marche sur le sentier, aux abords du maquis, et je croise le propriétaire de… du lotissement chez qui on louait.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Un vrai corse, un homme magnifique, très très… très beau, barbu, le visage buriné par le soleil, tu vois, oooh! Alors c’était trop drôle qu’on se retrouve tous les deux sur la piste quoi. Alors j’ai fait * gêné * “Oh bonjour, machin… “ et, il me fait “Tu vas où?”. Je dis “Je vais marcher un petit peu, là, parce que bon, histoire de me décrasser et tout”. “Ma viens avec moi!” Oooh!
RAPHAËL – Ah oui? Il t’a proposé?
HENRY – J’étais trop, trop honoré, quoi. Il allait m’emm… Donc du coup, moi, où je restais sur le bord de la route très prudent, on rentre dans le maquis. Et le maquis Corse, c’est… c’est extraordinaire là. Là on était sur un sentier au petit matin, il faisait pas encore chaud, y avait bruyères, lentisques, tu vois? Le myrte. Le laurier. Le romarin…
RAPHAËL – Encore.
HENRY – Le fenouil.
RAPHAËL – * dans un rire étouffé * Oui…
HENRY – Finocchio.
RAPHAËL – Ah! Finocchio.
HENRY – Finocchio. Et… c’était bon. Il faisait… Je suis resté… Tu restes dans une espèce d’herbe aromatique entouré… T’aurais cuisiné mon bras après la balade, ça aurait été parfumé comme un gigot de Pâques.
RAPHAËL – Y avait du fenouil au sol?
HENRY – C’est le… Oui, dans le maquis, t’as du fenouil sauvage, le finocchio.
RAPHAËL – Ah il est sauvage.
HENRY – Voilà. Et j’étais parfumé comme un gigot, quoi. C’est magnifique, je sentais bon de partout, quoi.
RAPHAËL – Mmmh!
HENRY – On marche sur le sentier et tout, et je fais exprès de… de pas être moi-même, quoi, tu vois? De pas parler comme un con toutes les minutes, je garde le silence, avec lui, tu vois?
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Et des fois il parle, je réponds.
RAPHAËL – * dans un rire étouffé * …réponds pas.
HENRY – Et il dit “Tu vois là-bas? Là c’était machin.” “Ah oui, oui, d’accord!” je dis une petite phrase, hop je me re-tais. Je fais exprès de pas… même des fois, je marmonne un peu “c’est parce que… non mais non… rien” * rire *
RAPHAËL – * rit * Tu t’entraînes à faire des phrases.
HENRY – Et euh… Et là il a posé la question piège, et là j’étais trop mal. À un moment donné il me fait… “Bon ça fait… ça fait dix ans que tu viens, là? Que tu viens ici?” Je fais “oui”.
RAPHAËL – Mais lui!? Attends, attends, comment il te connaît?
HENRY – Ah oui, oui, ça fait longtemps que…
RAPHAËL – Ah ouais!?
HENRY – Bin… c’est la deuxième ou troisième fois que j’y vais, et que…
RAPHAËL – Ah ouais, ouais.
HENRY – …voilà! Et on lui avait raconté qu’on était avant à l’autre hôtel et tout.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Et je fais “Oui, oui.” Il dit “Mais tu as fait la Corse? Tu as fait d’autres endroits en Corse?”. Je fais “Oui, oui.” Il me fait “Tu as fait quoi comme villes?” Et là…
RAPHAËL – Hou alors là!!!
HENRY – Et là… Là c’est le piège ultime. Alors, manuel de savoir-vivre au niveau de la Corse, c’est-à-dire que t’as trois options pour dire les noms de villes en Corse. T’as les trois options: soit tu dis le nom à la française.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Tu dis “Eh bien je suis allé à…
RAPHAËL – À la continentale.
HENRY – Propriano, Ajaccio, Bastia, Porto Vecchio, Bonifacio. Bon. Là, au moins, il y a aucun problème, aucun malentendu. C’est comme le mec, quand tu es aux États-Unis, moi je parle jamais avec l’accent one again, I speak like Antoine De Caunes or Jean-Paul Gaultier, tu vois?
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Soit j’avais cette option. Soit l’option que j’appelle l’option parisienne, qui est une catastrophe et qui est très très mal appréciée des corses…
RAPHAËL – De prendre l’accent?
HENRY – C’est pas de prendre l’accent, c’est de, d’enlever, par exemple le “o”…
RAPHAËL – Ah oui.
HENRY – …ou le “a”, ou le… Je… “Oh bin, eh bien je suis allé à Proprian’…
* RAPHAËL rit du nez * – Ah oui, sans effort de…
HENRY – “Ainsi qu’à Bonifac’, avec, où j’ai vu… où j’ai vu Jean-Guy Talamone…
* rires *
RAPHAËL – J’ai mangé la mozarell’…
* rires *
HENRY – Et ensuite j’ai mangé quelques pizzes…
* rires *
HENRY – Et ce qui est drôle, c’est que quand tu vois les infos sur les chaînes d’info continue, ça fait quatre-cinq ans que les animateurs, euh que les prés… euh que les journalistes donc en plateau, comme notre amie Aurélie, elle je sais pas, je l’ai pas entendue prononcer les mots corses, mais ils parlent comme ça. Le…
RAPHAËL – Ah j’ai pas remarqué.
HENRY – Euh le… “l’ancien nationaliste, Jean-Guy Talamon’, a été…” tu vois?
RAPHAËL – Ah ouais, ouais.
HENRY – Voilà. Ca c’est la deuxième option, franchement je voulais pas le faire. Parce que… c’est plus compliqué que ça. Et c’est très compliqué. Parce qu’il y a des régions et tout ça et… à force d’écouter, moi je peux parler que sur la Corse du Sud où j’étais…
RAPHAËL – Ah ouais.
HENRY – …c’est que c’était pas si facile… C’est pas… si évident que de dire euh… “à Proprian’.” C’est pas ça. Ils enlèvent pas la dernière lettre. Et c’est… En fait, y a un petit squelette, y a un petit fantôme du o.
RAPHAËL – Y a un souffle.
HENRY – Voilà. Et non seulement ça fait toute la différence, mais en plus, pour moi, c’est le symbole de la Corse. C’est-à-dire que… chaque mot est devant le corps… parce que la mort est quelque chose de très important là-bas.
RAPHAËL – Ouhlaaaaa… Ah ouais.
HENRY – Chaque mot se recueille devant la mort de la dernière syllabe.
* applaudissements *
RAPHAËL – Bravo! Et donc la troisième option?
HENRY – Et attends! ‘Tends-tends! À l’entrée des villes…
RAPHAËL – Oui.
HENRY – …tu vas à… Propriano. Propriano, Olmeto: y a le cimetière d’abord. Avant la ville. Ou après la ville. Mais le cimetière est accolé à la ville. Et le cimetière de l’accent…
RAPHAËL – Attends-tends-tends-tends-tends…
HENRY – Le cimetière du “NO” de “PropriaNO”, le mot mort, le petit corps, le petit cadavre du “no”, il est là, tu vois? Il est… il… il a pas disparu.
RAPHAËL – Excuse-moi.
HENRY – * rire * Quoi? Qu’est-ce qu’il y a?
RAPHAËL – Je viens d’apprendre qu’il y avait un sens dans les villes.
* HENRY rit *
RAPHAËL – C’est con…
HENRY – Non mais selon comment tu rentres, soit il est à l’entrée, soit à la sortie!
RAPHAËL – Eh bin alors tout ce que tu viens de dire…
HENRY –Quoi? Eh bin c’est pareil! Il est accolé.
RAPHAËL – Ah!
HENRY – Ah! Non c’est pareil, il est accolé!
RAPHAËL – Ok.
HENRY – Voilà. Donc bref, c’est pas Proprian’!
RAPHAËL – Non, c’est pas Proprian’.
HENRY – Woooolala, non, non.
RAPHAËL – Woooooh!
HENRY – Et j’me-j-j-j-j-j… Je ferais pas insulte pour dire de le faire mais… ce sera Propriano.
RAPHAËL – Donc t’as fait…
HENRY – Tu sens le petit, tu le sens le petit corps que tu tiens dans les mains du, du “o” quoi. Et ce qui est incroyable, c’est que si tu compares avec l’Italien, en fait, pour comprendre le Corse, t’as l’Italien ça fait “Mamma mia!”. D’accord?
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Na na na na, NAna. NanananaNAna. Bin t’enlève le dernier na. Nananana. Nanana. Mamma mi. Et là t’as l’accent corse.
RAPHAËL – * rit * Ma mami.
HENRY – Tu te rends compte? Mamma mia, t’enlèves le a, ça fait mamma mi. Ca fait le Corse.
RAPHAËL – Donc tu viens de dire qu’on enlève…
HENRY – MIND BLOWN! Non mais c’est…
RAPHAËL – Oui, oui, oui.
HENRY – J’ai toute une théorie sur la syllabe morte, le petit corps gris de la syllabe morte…
RAPHAËL – Morte…
HENRY – Donc c’est pas Proprian’ ! Et déjà ça te donne une manière de comprendre le mot Corse de Prupià, le nom Corse de Propriano. Déjà là… Et j’ai réussi à le caser une ou deux fois, il a dit “tu as loué ton bateau où?”, mais pas là dans ce cas précis, sur le sentier du maquis. Mais une fois, j’ai dit “j’ai loué mon bateau à Propriano. Hhhhou tu le sens le “no” qui est là, là, tu vois?
RAPHAËL – Et comment ils ont réagi?
HENRY – Et là tu le tiens, l’accent Corse. C’est passé crème. Passé crème. Ou alors ils se sont foutus de moi quand je suis parti.
RAPHAËL – Ouais… * rire *
HENRY – Bref. C’était la deuxième option, c’était de faire à Proprian’, Ajacc… Ajacci’…
* rires *
RAPHAËL – Ajacsssi.
HENRY – Non mais… Bonifac’… Non, c’était impossible de faire ça. Et donc le troisième, c’était de me lancer dans les terrains complètement délirants d’essayer de vraiment bien faire le mot corse…
RAPHAËL – De bien prononcer.
HENRY – Je suis allé à Propria’ euh… Ajacciu * rires * Je peux PAS le faire quoi, tu vois? Donc je suis coincé, parce que quoi que tu fasses, tu te retrouves dans une case.
RAPHAËL – Mais te connaissant, ouais, t’as choisi la première option.
HENRY – Et les Corses disent, tu sais, ils appellent les continentaux les pinzutu.
RAPHAËL – Ah ouais?
HENRY – Pinzut, ou les Pinz..
RAPHAËL – Les Pinzu’?
HENRY – Pinzut’.
RAPHAËL – Ou les Pi’?
HENRY – Pinzut’.’
RAPHAËL – P’.
HENRY – Les Pinz’. C’est les chapeaux pincés, soi disant, de l’époque de Napoléon…
RAPHAËL – Ah oui, j’en ai toujours, moi.
HENRY – C’est aussi l’accent pincé, et c’est, donc c’est dès que t’es un continental c’est Pinzut’. Tu vois? Et moi je suis la pire race, c’est pas les… Moi j’suis pas un Pinzut’, je suis un Corsix.
RAPHAËL – * rit * Corsix?
HENRY – C’est-à-dire t’as les Footix, les mecs qui s’intéressent au foot une fois tous les quatre ans, et qui parlent de foot, qui donnent des leçons de foot…
RAPHAËL – Ouais, ouais.
HENRY – Moi je suis un Corsix, qui va corriger les français en Corse, alors que j’y connais juste RIEN de plus qu’eux. Tu vois? * rire * Non mais je dis “Eh Pinzut’! T’as mal parlé au Monsieur!” Il dit “Pourquoi tu parles avec cet accent? T’es pas corse.” “Ouais mais… quand même!”
* rires *
RAPHAËL – “Je m’excuse!”
HENRY – “C’est pas mieux!” C’est des mecs, le seul au monde qui veut se faire accepter par les corses qui n’en ont rien à foutre! Tu vois? Moi je suis un vrai Corsix! Et donc j’insulte TOUS les continentaux que je vois. “Qu’est-ce que tu nous fais chier ici?”
RAPHAËL – Mais donc sur le sentier?
HENRY – Alors, sur le sentier, on revient, là.
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Donc il dit “Quelles villes tu as fait?”. Mais là j’étais perdu dans mes théories, quoi.
RAPHAËL – * rit * Ouais, je pense, t’as mis 45 minutes à répondre!
HENRY – * rit * Oui j’ai mis 45 minutes à…
RAPHAËL – Alors?
HENRY – J’ai dit attention, parce que si tu réussis, Henry, c’est gagné.
RAPHAËL – Ah ouais, c’est… Open bar.
HENRY – J’suis allé à Propria’…
RAPHAËL – Il ouvre une trappe dans le maquis, c’est là que tu rentres…
HENRY – * en riant * Ah oui! Il ouvre une trappe et y a des musiciens, y a tous les corses qui s’éclatent, qui bouffent des super trucs et tout! “Je vais te faire goûter un fromage spécial.”
* rires *
HENRY – Donc là, j’ai quand même réfléchi: je dis t’es à la croisée des chemins, Henry. Ca fait dix ans que t’es dans ce coin…
RAPHAËL – C’est le test.
HENRY – …dis pas Ajaccio, dis pas Propriano… Dis pas Proprian’. Mais n’dis pas Porpria’
RAPHAËL – * rit * N’dis pas!
HENRY – J’étais trop mal, et en fait, au final, y a pas de chute à cette histoire, ‘fin là j’ai ba… * rire * Je crois que j’ai bafouillé, j’ai fait “euh… je…” Je suis allé dans une espèce de, d’extrême “bofffo, blrprrr…”
RAPHAËL – Une ville sur deux
* rires *
HENRY – Il dit “Quoi? T’es où?” “Ebleh bleh bizafffffff”
* rires *
RAPHAËL – Il s’étouffe…
* rires *
HENRY – * en riant * C’était un moment de solitude extrême putain. C’était très très dur, quoi, voilà. C’était ma théorie des accents Corses, mais bon, le sentier s’est bien passé, mais à un moment, petit moment de solitude…
RAPHAËL – Encore!?
HENRY – On arrive à un carrefour, il me dit “Moi je continue. Toi tu rentres… Tu rentres au village par la gauche.”
RAPHAËL – Ah oui! Tu savais pas si c’était une question ou pas? C’est ça?
HENRY – Non, bin déjà, ça, en général, mais j’ai appris à le faire.
RAPHAËL – Ah oui.
HENRY – Mais là c’était clairement, il me disait moi je continue…
RAPHAËL – Toi tu pars.
HENRY – …toi tu rentres au village par la gauche.
* applaudissements *
RAPHAËL – Oh putain! Et t’as dit quoi? “D’accord!”
HENRY – Oh oui! Oh j’ai dit “D’accord! À bientôt entre corses comme nous!”
* rires *
HENRY – Et je suis parti avec des larmes. Mais j’avais vécu un moment privilégié avec mon beau corse rugueux…
RAPHAËL – C’est toujours bien.
HENRY – Euh ouais, ouais, j’étais content, quoi.

* interlude musical *

HENRY – Alors, nos Rivieros ont du talent. Et on va encore le voir avec une… une personne, je suis très heureux, très heureux de la recevoir dans Riviera Détente. Raphaël, toi t’es content aussi, je crois, de la voir?
RAPHAËL – Ouais. Ouais, ouais.
HENRY – On en a entendu parler, on a reçu des courriers, on n’y a pas trop cru… hein? Aux courriers qu’on a reçus?
RAPHAËL – Non. Moi, honnêtement, pas du tout.
HENRY – T’as pas cru. Voilà. Il vous a pas cru le jeune homme, Madame. Alors, on a le grand plaisir d’accueillir…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – C’est pas grave.
HENRY – …pour la première fois dans Riviera Détente Madame Claire Shazam. Bonjour.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Bonjour à tous. Bonjour. Je suis très heureux de…
HENRY – Alors…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – …d’être ici.
HENRY – Alors Claire Shazam, vous avez un… une… déjà, vous êtes homonyme de la, vous avez un rapport avec la journaliste Claire Chazal?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Pas du tout! Ca m’a beaucoup empêchée de grandir dans ma carrière professionnelle.
HENRY – D’accord.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Mais non, pas du tout, non.
HENRY – Parce que les gens voulaient pas, voulaient absolument pas vous engager parce que vous aviez un nom proche d’une journaliste?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui, ils pensaient que c’était un sketch, une parodie, quoi. Une imitation.
HENRY – Ah. Alors que vous… vous n’êtes pas là pour vos talents d’imitatrice…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Pas du tout!
HENRY – Vous imitez, quand même un petit peu?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Vous pouvez imiter Jacques Chirac, par exemple?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Euh… Crac-crac?
* HENRY rit * – C’est pas terrible, effectivement. Vous avez d’autres capacités alors, et vous, vous avez, alors je vous laisse le dire…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Alors je reconnais instantanément toutes les chansons.
HENRY – Toutes les chansons?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Absolument toutes les chansons.
HENRY – Et que… on fredonne, on joue…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui.
HENRY – On tape, on fait n’importe quoi.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui. Tant que mon audition… ‘fin j’arrive à capter euh… voilà l’essence de votre musique…
HENRY – * rit * J’imagine!
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Voilà, j’ai besoin de mon audition.
HENRY – Il faut que vous entendiez un minimum quand même.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – J’ai besoin de quelques secondes…
HENRY – Ouais?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Voilà. Et ensuite j’arrive à vous donner, normalement, le titre de la chanson.
HENRY – D’accord.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Et son interprète.
HENRY – Alors on va vous tester, d’accord?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui.
HENRY – Je vais vous tester, je vais f… Même en fredonnant vous reconnaissez? L’auteur et le titre?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui.
HENRY – D’accord. Alors je vais commencer…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Très bien. Attendez.
HENRY – * chante une note montante * Griiiiiiiiin…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – * l’interrompant * Black Bird les Beatles!
HENRY – * mort de rire * * chante les premières notes de Black Bird en yaourt * Grad girl will yoou see you on the ground
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Voilà.
HENRY – Exactement! C’est impressionnant, bravo! * applaudit *
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – C’est ça. Merci.
HENRY – Waw! Alors, une autre. * chante une note * Miiiii…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Fire Jimi Hendrix?
HENRY – * rire et applaudissements * C’est incroyable!
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Je… c’était bien ça?
HENRY – Oui c’était…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Aaaah!
HENRY – * chante les premières notes * Ming ming… mi-mi-mi-ming C’était ça et…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui c’était ça oui.
HENRY – Incroyable. Waaah! La rapidité!
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Mais vous fredonnez très bien hein! Des fois j’arrive avec certaines personnes…
HENRY – Ah des fois c’est un peu…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Ah des fois c’est…
HENRY – D’accord. Euh… J’en ai une autre.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Alors attend… Ok, je me concentre…
HENRY – * commence à peine une note * Mé…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oh ça c’est Strangers like me Phil Collins?
HENRY – * éclate de rire *
* rires et applaudissements *
HENRY – Putain! Oh je me réjouis de faire…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Il me semblait bien hein! J’hésitais mais euh…
HENRY – Je connais pas la chanson…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Strangers like me?
HENRY – Toi non plus d’ailleurs, peut-être? Peut-être je me rappelais pas du titre. Euh… Ca y est, j’en ai une. * chante un début de note * Tééé
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Alexandrie Alexandra!
* rires et applaudissements *
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – J’entends ça. C’était ça, bien sûr?
HENRY – Oui c’était * chante * T’étais dans ma ville
Tudududu
HENRY – Incroyable.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui.
HENRY – Ah, et si je chante…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – En fait…
HENRY – Vous avez une audition supérieure aux gens?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Non, non, non, c’est vraiment une question de mémoire, j’ai une audition complètement… j’ai fait tester, hein! Je suis allée au centre, bien sûr, du cerveau et de la moëlle épinière…
HENRY – Si je fais tout doucement, vous…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – …pour tester mon audition. L’audition est normale, en fait, c’est vraiment de la mémoire, et je retiens parfaitement… Alors si au bout d’une… vraiment d’une fraction de seconde je n’ai pas trouvé, c’est que je ne connais pas la chanson.
HENRY – Ah d’accord. Ok, ok, ok. D’accord. Ok.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Je n’ai jamais entendu cette chanson.
HENRY – Ouais, ouais. Alors, je fais une chanson, je peux taper sur… si je tape sur un verre vous pouvez reconnaître la chanson?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Ah ça, écoutez, pourquoi pas? C’est un exercice j’ai jamais fait.
HENRY – D’accord. Alors attention… * touche son verre *
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Attendez…
HENRY – Ah. Excusez-moi.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Ah c’était le début?
HENRY – * en riant * Ah non, non, non, pardon. Sinon, c’était quoi, là?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Bin là, justement, j’étais toute troublée!
HENRY – D’accord. Oui, oui, alors…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Parce que je connaissais pas cette chanson hein!
HENRY – Ok. ‘ttention…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Attendez… * prend une grande inspiration *
HENRY – Vous êtes prête? * tape deux fois puis une sur son verre *
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Ah ça c’est Dutronc ça!
* HENRY rit en continuant à taper sur son verre en rythme *
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Ca c’est Dutronc. J’avoue que j’ai pas…
* rires *
HENRY – Incroyable! C’était Cinq cent millions de chinois!
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oh bin voilà! Bin comme quoi j’ai un peu de mal, hein!
HENRY – * chante en tapant le rythme sur son verre * Cinq cent millions de chinois
Et moi, et moi…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Exactement!
HENRY – C’est incroyable!
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – J’avais un peu de mal avec le…
HENRY – Ohlala…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Merci.
HENRY – Moi je trouve, c’est la première fois en podcast français qu’on a un truc aussi DINGUE, quoi!
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – C’est ma première apparition médiatique, je suis un peu stressée, excusez-moi.
HENRY – C’est HALLUCINANT quoi. Hallucinant. Et euh, sur une bouteille de plastique, par exemple…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Ohlala, attendez…
* HENRY presse une bouteille en plastique vide * – D’accord? Alors vous êtes prête?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Attendez. Attendez. * rire * Je me concentre…
* HENRY presse une bouteille en plastique vide *
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oh bin ça c’est le nouvel album de Armanet! Juliette Armanet.
* HENRY rit *
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Quand je me concentre…
HENRY – Exactement! C’était * chante en faisant craquer la bouteille * Saalovali aleeee fire!
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Exactement!
HENRY – Incroyable, vous êtes trop forte! Bin vraiment, je suis content. Raphaël, c’est impressionnant quand même hein!?
RAPHAËL – Oui, oui, je suis bouche bée.
HENRY – Ohlala…
* applaudissement *
RAPHAËL – Parce que moi je suis pas mal au blind test et alors là…
HENRY – C’est incroyable.
RAPHAËL – C’est chaud! Franchement.
HENRY – Mais moi, pas une seule seconde je pensais… Excuse-moi. * tousse violemment *
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Ohlala! Ce serait pas La Bohême de Charles Aznavour?

* interlude musical *

HENRY – Très impressionnant Claire SHAZAM, hein Raphaël ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Merci, merci beaucoup.
HENRY – Elle est partie je crois.* rire *
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui il est parti.
HENRY*mort de rire* – AH Raphaël est parti !!!!!
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui il ne sera plus là pendant toute l’émission.
HENRY – Je vais faire toute l’émission avec vous ???
RAPHAËL/ CLAIRE SHAZAM – Oui.
HENRY – Ho putain !!! Alors vous habitez dans la région, Claire Shazam?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – OUI !
HENRY – D’accord !
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – J’habite à Auribeau.
HENRY – À Auribeau sur Siagne.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui, oui-oui.
HENRY – Ah très bien ! Mais ça vous fait pas comme les gens extralucides qui sont complètement envahis de signaux c’est-à-dire que dès que vous entendez un son vous reconnaissez une chanson.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Heu effectivement mon mari m’a quittée.
HENRY – Ouais.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Par rapport à cela.
HENRY – D’accord, comment s’appelait-il ? Comment s’appelait le mari de Claire SHAZAM ? * rires *
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Il s’appelait Johnny Alité.
HENRY * mort de rire *– Johnny Alité !!!! Il était malade ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Il était paralysé. * HENRY est mort de rire *
HENRY – C’est un chanteur alité, un chanteur malade.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui.
HENRY – Ah mais c’est… c’est… c’est lui… il avait fait des concerts à l’époque ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui…
HENRY – La scène s’allume, il ya le lit qui arrive…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – TIN TIN TIN TINTIN…
HENRY – Avec les perfusions…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – “Je vous préviens n’approchez pas…”
HENRY – Principalement les chansons de Johnny Hallyday ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Principalement.
HENRY – C’est des chansons…mais version alitées.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Et des reprises que Johnny Hallyday a fait.
HENRY – Les reprises de Johnny Hallyday ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Voilà ! Par exemple, Diego de Michel Berger, des choses comme ça. Les chansons de Johnny Hallyday plus les covers de Johnny Hallyday.
HENRY * hilare * – C’est précis ! D’accord !
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Donc c’était des covers de covers.
HENRY – Mais c’était beaucoup de logistique de transporter le lit tous les jours j’imagine…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui parce qu’il dansait, tout de même !
HENRY – Il dansait dans le lit ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Bien sûr ! Le lit était mis à la verticale * HENRY éclate de rire *
HENRY – Ils amenaient le chariot du gars à la verticale.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Bien sûr, ses membres étaient agités. En fait, c’était un danseur en backstage qui… en motion capture…
HENRY – Non c’était un mec en noir, derrière lui, tout habillé en noir qui bougeait les bras.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Au début oui. Après aux derniers spectacles c’était motion-capture.
HENRY – Donc malgré le fait que vous l’ayez soutenu durant toutes ces années où il était alité il vous a quittée ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui.
HENRY – Johnny Alité vous a quitté ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui Johnny Alité m’a quittée.
HENRY – Il vous a quittée pour qui ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Il m’a quittée très récemment là, il vient de… il vient de faire… il vient d’exploser au grand jour : Juliette Armagnac.
HENRY – Juliette Armagnac !?!
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui… * rire étouffé d’HENRY *
HENRY – Je vois très bien qui c’est. Je vois très bien qui c’est, c’est elle qui chante heuuu * réfléchit *
HENRY/JULIETTE ARMAGNAC * chante éthyliquement sur l’air de l’Amour en Solitaire de Juliette Armanet * – Où es tchu mon alter où es tchu mon mégot /
Sers moi un petit verre !
Sers-moi un p’tit armagnac !
Tuu tu montes sur scène tu m’amènes l’armagnac !
J’veux retourner ma Terre avec…Toi t’es mon meilleur pote ! Ouais *quinte de toux*
On va boire un p’tit coup…
L’amour en solitaaaiiiiire,
Seule sur mon lit, AVEC MON MEILLEUR POTE !
HENRY – D’accord, d’accord, vous avez eu un beau parcours quand même.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui.
HENRY – Dur. Et Juliette Armagnac elle était avec quelqu’un avant de… de partir avec votre mari ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui.
HENRY – Elle… vous… vous couchez tous entre vous les chanteurs de la région j’ai l’impression.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui effectivement. On vient tous de la région, vous faites bien de le signaler.
HENRY – Oui.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Il y a une grosse proportion…
HENRY – Et Juliette Armagnac, elle était avec un chanteur avant ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Alors si je me souviens bien, elle était avec… un artiste qui se produisait à la Patchole, peut-être que vous le connaissez ?
HENRY – Michel Chodasz ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Michel Chodasz exactement ! * rire d’HENRY *
HENRY *surpris * – MICHEL CHODASZ !!!
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Effectivement.
HENRY – Haaa donc votre ex-mari, sa meuf était avec Michel Chodasz ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Ouais, ouais, ouais.
HENRY – Alors Michel Chaudasse je sais pas si vous le connaissez, les Rivieros, mais…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Je sais pas si c’était une affaire sérieuse mais ils ont été ensemble.
HENRY – Ha ben Chaudasse heuuu * hésite * Avec Michel Chodasz ça m’étonnerait.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Vous le connaissez bien ?
HENRY – Ha ben toute… toute personne qui va régulièrement à la Chodasz (ndlr: Patchole) a assisté au gala de Michel Chodasz.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui.
HENRY – Holala il a fait des trucs * hésite * je sais pas moi il a eu des succès incroyables * hésite * * chante en imitant Michel Chodasz en claquant des doigts sur le rythme de la boîte de Jazz de Michel Jonasz * – J’descends dans la boîte de Jazz,
histoire d’oublier un peu
le goût de ma bite.
HENRY – Tu vois il * explose de rire * chantait que des chansons comme ça.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Oui effectivement.
HENRY/MICHEL CHODASZ – Un peu pédé un peu straight
J’descends dans la boîte de Jazz
Histoire d’oublier un peu
le goût de ta bite.
* fou rire général *
Hey Gus tu veux du cunnilingus
Par cœur, j’le connais par cœur.
* rires *
J’ai sucé tous les * rire * toutes les zigounes,
Michael Jackson, …son
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Il a eu des belles années hein.
HENRY – Hoooooo come on !
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Voilà.
HENRY – Bref, ok merci Claire Shazam.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – De rien.
HENRY – J’ai besoin de Raphaël pour continuer l’émission par contre. Mais vous servez à quoi en fait ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Ben c’est pour ça que j’ai du mal à percer.
HENRY – En fait votre métier ne sert à rien.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Finalement ce don a peu d’utilité mais c’est très impressionnant.
HENRY – Vous savez à quoi ça pourrait servir ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Allez-y !
HENRY – Pour justement… ben ça m’arrange pas, mais pour reconnaître immédiatement s’il ya une musique dans un programme
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Ouais mais non…
HENRY – Pour l’annoncer.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Ca je suis par exemple interdite de cinéma. J’ai pas le droit d’aller au cinéma.
HENRY – Pourquoi ?
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Ben je crie le titre de la chanson.
HENRY – Vous pouvez pas vous empêcher de dire le…
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Immédiatement.
HENRY – Vous pourriez… on pourrait vous appeler, il y aurait un numéro de téléphone et quand on cherche un morceau au lieu de passer par… quoiqu’il y a les applis maintenant.
RAPHAËL/CLAIRE SHAZAM – Comment ça ?

* Interlude musical – Bitez-moi par Michel Chodasz *

HENRY – En exclusivité pour les auditeurs de Riviera Détente, le nouveau single de Michel Chodasz, Bitez-moi. Bonne écoute.
RAPHAËL/MICHEL CHODASZ – Elle avait toujours dans son porte jarretelle,
Une p’tite capote et des pièces de 1 franc usées
* rire *
Un pinceau de poils de bites
Pour mettre des bites bleues
Aux fenêtres de ses yeux,
Aux fenêtres de ses yeux.
HENRY – Michel Chodasz.
RAPHAËL/MICHEL CHODASZ – Une bite à la main sur le balcon,
Elle s’endormait dans un vieux fauteuil de ma bite,
On cherchait des prénoms Mathieu, Cécile,
En regardant courir vers dix heures,
Dans l’école des bites et des glaçons.

Bitez-moi,
Bitez-moi,
même qu’elle est partie pour un autre que moi,
Mais pas à cause de moi,
Bitez-moi ça,
Bitez-moi ça.

Bitez-moi,
Bitez-moi
mais qu’elle est partie pour un autre que moi…

* fin de l’interlude Michel Chodasz *

HENRY – Alors Raphaël, je sais pas si tu es au courant mais cette rentrée ça va être aussi un nouveau raz-de-marée de podcasts.
RAPHAËL – Ah non je savais pas.
HENRY – Ouf !
RAPHAËL – Ho !
HENRY – Dis un thème, dis un thème n’importe quoi !
RAPHAËL – Le feu !
HENRY – Y a 10 podcasts sur le feu !
RAPHAËL – Ouf le feu.
HENRY – Un autre thème ?
RAPHAËL – Les vers…
HENRY – 5 podcasts sur les vers !
RAPHAËL – …de terre.
HENRY – De terre !!!
RAPHAËL – Oui.
HENRY – 3 podcasts sur les vers de terre, faut pas déconner. Non mais c’est incroyable, incroyable, c’est la vague dont j’avais parlé il y a deux ans !
RAPHAËL – Ah j’savais pas.
HENRY * fredonne le générique de Games of Thrones * – Tutu tututu tu… Alors les quelques… les quelques podcasts qui étaient présents depuis le début… Pas trop Riviera Ferraille, nous tu sais, on reste tranquille …
RAPHAËL – Tranquille, cool…
HENRY – On fait notre truc, on se développe, on fait des machins, mais tu vois on reste à taille humaine.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Mais alors les autres, pffffff vaisseaux amiraux tu vois brrrrrrrrr * grondement de vaisseau amiral * * RAPHAËL rit * Tu les vois traverser ça prend 5 minutes. Les BINGE ils sont magnifiques, ils sont gros BBBRRRRRR. Kamui, notre ami Kamui, qui va faire le Robotics Univers BRRRRRRRRr.
RAPHAËL – Ah ouais ?
HENRY – Ouais, vaisseaux amiraux ! Nous on est là pfffffffffffffffffiiiiiiou * bruit de Tie Fighter * piou piou pioupiouuuu * bruit de blaster laser * on tire derrière. * rire * Et y a PLEEEEIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN de podcasts, plein de marques, * bafouille un truc * qui vont faire belabelabelaaa.
RAPHAËL – Hoooolaaaaa.
HENRY – Et va y avoir l’arrivée de la publicité, des annonceurs.
RAPHAËL * accent de vieille dame du sud * – Té !
HENRY – Je vais vu des annonceurs c’est pas très drôles.
RAPHAËL * accent de vieille dame du sud * – Faut bien financer !
HENRY * accent de vieille dame du sud * – Faut bien financer ! * ton normal * Tout le monde sera surpris, y en a qui vont s’y faire, y en a qui vont pas s’y faire. Nous, écoute, personne ne sera surpris puisque depuis le numéro j’ai dit qu’on ferait de la pub et on a fait de la pub dès le numéro 1.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Avec notre établissement local, qui est ?
RAPHAËL – L’Auberge de la Patchole.
HENRY – Voilà, donc tu es là, tu vas toucher ton petit pécule, mais faut que tu chantes avec moi.
RAPHAËL * surpris * – C’est vrai ???
HENRY – Ah ben l’Auberge de la Patchole, elle paye voilà quoi…
RAPHAËL – J’ai rien reçu pour l’instaaaaant…
HENRY * rire * – Parce que t’as pas chanté.
RAPHAËL – Ah !
HENRY – Il nous a pas payé encore depuis le premier épisode, c’est un peu compliqué avec lui.

* Musique de l’Auberge de la Patchole*

HENRY et RAPHAËL * en chœur * – 7, 8, 9, 10, 11, 12,
En avant la Partouze,
À l’Auberge de la Patchole
Salades et Alcools.
Bien calés au soleil,
Une vue sans pareille

HENRY * solo d’un ton mutin * – Regarde bien mes mains
elles sont sur ta copine,

RAPHAËL * solo * – Regarde bien mes mains
elles sont sur ta voisine !
* aboiement de Vegas en fond *

HENRY et RAPHAËL * en chœur * – Vendredi après-midi
sympathisons aux Thermes.
Dimanche et Samedi
HENRY * solo * on échange nos germes
HENRY et RAPHAËL * en chœur * – C’est parti pour un week-end par-fé.

HENRY – Très bien, bravo…
RAPHAËL – On le tient maintenant. * se remet à chantonner * 7, 9, 8, 11, 12 … * rigole *
HENRY * ton commercial * – C’est la rentrée aussi à l’Auberge de la Patchole, après la sacro-sainte désinfection annuelle du 3 septembre : à la Saint Grégoire le Grand, on nettoie tout de la tête au… enfin bon bref, vous avez compris.
C’est donc dans des locaux entièrement assainis et rénovés, que vous pouvez retrouver le programme de l’Auberge. Avec cette semaine, on a :
une soirée Joséphine Ange Gardien mardi soir,
une Soirée Policiers et Voleurs mercredi,
Bareback to the futur jeudi,
Nuit Américaine vendredi,
Et un formidable week-end corrida à venir, où vous aurez le plaisir d’être le temps d’une nuit à la fois vachette et torero, attention aux banderilles !
L’Auberge de la Patchole, partenaire de Riviera Détente.
* Fin de l’intermède publicitaire *

* Générique du Carnet Loisirs *
HENRY – Et c’est l’heure d’un triple Carnet Loisirs de Rentréeeee, l’occasion de profiter des loisirs de la Riviera, de Monaco à Saint Tropez, en famille ou pour pécho !
Comme vous le savez, l’actualité internationale est un petit peu alourdie par les tensions entre la Corée du Nord, la Corée du Sud et les États-Unis. Pour alléger un peu l’ambiance et nous permettre une réflexion un peu décalée sur les événements, le Centre de Fitness chorégraphique Daisy Harmony vous présente le spectacle Choré du Nord versus Choré du Sud. Le principe, Daisy a invité une chorégraphe de Tourcoing, et fit-girl renommée d’Instagram, Caro Passion et leurs deux troupes vont s’affronter autour de leurs propres chorés.
Alors entre une Choré du Nord et une Choré du Sud les différences sont plus importantes qu’on ne le croit. Là où préférera les rythmes latino et calientes dans le Sud pour des chorés de Zumba, le Nord ira explorer les musiques électroniques ou plus urbaines, comme le Rap, qui seront pleinement exploitées dans des séquences millimétrées de Body-Attack et Body-Combat. Alors qui de Kim-Jong Caro ou de Daisy Trump remportera la bataille ?
Espérons que ces luttes musicales et chorégraphiques nous feront méditer sur la folie des Hommes. Alors ne manquez pas le spectacle Choré du Sud contre Choré du Nord, Tourcoing contre Mandelieu à la Salle polyvalente Loïc Le Meur de Mandelieu La Napoule le 16 Septembre prochain.
Cannes joue la carte des Podcasts !
Il est d’ores et déjà présenté comme le plus gros Festival de Podcasts de France, le Salon International du Podcast français réunira producteurs indépendants, professionnels et leurs auditeurs, pour deux jours de conférences, de live et de questions-réponses. Alors un succès escompté parce qu’on y attend pas moins de 9000 accrédités dont 8900 podcasteurs et 100 spectateurs. * hésitant * Du… du coup ça fait beaucoup plus de spectateurs que de podcasteurs. Mais enfin bravo en tout cas aux organisateurs d’avoir été réactifs en inversant la salle. Ce sont les podcasteurs qui s’assiéront dans le public et les spectateurs qui, sur scène, expliqueront avec gravité comment faire survivre un foyer en étant abonné à 60 Patréons mensuels. Des témoignages poignants, mis en scène par Robert Hossein et Thomas Crayon qui, je l’espère, changeront la donne.

Parlons maintenant cyclotourisme !
Chose peu commune, je me dois de rendre hommage à Éric Ciotti, Président du Conseil Départemental, pour avoir relégué * ton condescendant * les innovations parisiennes d’Anne Hidalgo au rayon des antiquités ! Et je pèse mes mots. Monsieur Eric Ciotti a en effet inauguré à Menton la semaine dernière la première piste cyclable stationnaire de France. Le concept : un magnifique espace parking en bord de mer où ont été installés 50 vélos d’appartement en 10 rangs de 5 appareils. Le moyen innovant de permettre aux cyclistes de pédaler au grand en profitant de la vue, tout en encombrant pas nos paisibles automobilistes * ton condescendant * de pistes cyclables et autres innovations de bobos. * imite Eric Ciotti * “C’est une idée ingénieuse que j’ai eue moi-même sur mon vélo d’appartement”. * voix normale * proclame fièrement notre chère tête d’œuf départementale garantie sans Fipronil sans… sans rien d’autre d’ailleurs.

* fin du Carnet Loisirs *

HENRY – On va avoir une rentrée sociale un peu agitée quand même.
RAPHAËL – Ouuaiiis.
HENRY – Heu… y a pas de Ministère de la Membrane.
RAPHAËL * rigole un peu * – Ouais c’est vrai.
HENRY – À partir de quand va-t-on prendre… à partir de combien d’auditeurs, à partir de combien de Rivieros le Gouvernement va prendre conf… conscience qu’il faut un Ministère de la Membrane? Tu sais qu’en Inde il y a un Ministre du Yoga ?
RAPHAËL * interloqué * – C’est vrai ?!?
HENRY – Ouais !
RAPHAËL – Ah ouais !?
HENRY – Tu savais pas ?
RAPHAËL – Comme un Ministre des Sports…
HENRY – Ouais… il y a un Ministre du Yoga.
RAPHAËL – Il y a pas un Ministre heuuuu * cherche ses mots * non du… ouais j’sais pas… un espèce de Ministre du Bien-Être ou…
HENRY – Non. Ministre de l’Environnement, Ministre de la Jeunesse, Sport…
RAPHAËL – C’est un peu ça.
HENRY – Pas de Ministre du Bien-Être. Et les français ils vont en avoir besoin, parce que là Macron… bon… ils l’aiment plus.
RAPHAËL – C’est terminé.
HENRY – Ce qui est incroyable, c’est qu’il n’a pas fait encore le pire. Cet été, il a pas fait grand-chose.
RAPHAËL – Oh…
HENRY – CET ÉTÉ, les français l’ont DÉTESTÉ ! * RAPHAËL rigole * C’est-à-dire que tout le monde s’est parlé en prenant des apéros et des barbeuc, ils se sont tous regardés et ils ont dit « Putain mais on le déteste en fait ce mec ! » C’est dingue hein ?
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Tu sais, j’ai heuuu j’ai réfléchi… je sais pas, c’est quoi ton rapport à l’argent toi en général, mais moi quand j’avais ton âge j’m’en foutais. Pendant très longtemps je me foutais de l’argent.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – J’en ai pas, j’en ai pas. Je tiens ça surement de mon grand père Lulu Le Rouquin. Bref, l’argent tu vois c’était pas du tout une obsession. C’est pas une obsession maintenant, mais disons que… je me pose beaucoup plus la question de savoir… Putain, ce qui est frustrant, ce qui frustre nous tous, tout les gens, et il y a beaucoup de gens en France qui arrivent même pas à avoir un salaire décent quoi tu vois.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Mais la question aussi de se poser… un peu plus fun, un peu plus luxueuse comme question. C’est-à-dire : comment, quel est le chemin le plus court dans ma réalité des choses pour devenir millionnaire ?
RAPHAËL – Ah ouais ! Ouais ouais. J’adore ça.
HENRY – Quel est le chemin le plus court, là, moi, maintenant, pour devenir millionnaire ? * chuchote * J’ai tout… j’ai réfléchi à tout. * ton normal * Bon ben déjà, tu regardes les millionnaires, tu regardes les pourcentages de millionnaires il y a des héritiers. J’ai rien contre hein. Les fils de… du sultan d’Arabie Saoudite, de j’sais pas… tu nais comme ça bon ben voilà tu peux rien faire. Il y a les artistes, mais putaiiiiiiin… pffff…
RAPHAËL – Ca prend du temps aussi !
HENRY – Ou alors tu faire vraiment un tube genre « Beau le Lavabo » de Lagaff à l’époque. Un truc DÉBILE qui cartonne. Mais même maintenant dans notre société tu ne gagnes plus les millions avec les disques, c’est Dutronc qui disait ça la dernière fois, avant pour faire disque d’or il fallait vendre un million de disques enfin un truc comme ça. Et maintenant il faut faire cent mille disques donc tu gagnes plus du tout la même thune quoi tu vois.
RAPHAËL – Ouais mais en disques par exemple… j’connais pas du tout le nombre de vues sur YouTube et tout. Si tu fais une chanson couillonne sur YouTube et t’as énormément, tu fais un buzz, tu gagnes pas des sous ?
HENRY – En… en vrai, c’est plus du tout le cas, mais à l’échelle, je te fais une louche à 1000%, les Youtubers vont s’énerver quand je vais dire ça, je sais que c’est pas la réalité mais c’est à peu près cette chose, pendant longtemps on a dit 1 million de vue c’est 1000 euros de dépenses heuuu… de chiffre d’aff… 1000 euros de fric !
RAPHAËL – Ah ouais !
HENRY – Mais c’est plus du tout le cas, c’est beaucoup plus cher le clic. Mais un million de vue c’était 1000 euros mais ça a baissé.
RAPHAËL – Donc c’est mort.
HENRY – Ouais, mais à l’inverse j’ai appris récemment que y a des gens qui touchent des thunes, beaucoup plus par exemple, si tu as des centaines de milliers de followers sur Instagram par exemple. Là… Là tu touches grave ! Il y a des marques qui payent pour faire l’homme sandwich ou la femme sandwich.
RAPHAËL – Ah ouais.
HENRY – Mais bon tu perds la face un peu et tu deviens pas millionnaire quoi tu vois.
RAPHAËL – Non.
HENRY – Et heu en ce qui me concerne… alors toi d’après toi, pour toi, quel est le chemin le plus court pour devenir millionnaire ?
RAPHAËL – Pffff… c’est… pfff c’est… c’est avec des… des talents que j’ai pas. Mais là si tu regardes les exemples, c’est des gens qui créent des applications, des trucs…
HENRY – Ouais mais tu peux pas trop toi.
RAPHAËL – Mais moi je connais pas du tout, j’suis incapable.
HENRY – Même si demain tu trouvais un vaccin de dingue… ils deviennent pas riches les gens qui inventent le vaccin du SIDA et tout.
RAPHAËL – Ah moi si demain, je recommence demain le boulot. Si demain je trouvais un remède pour la maladie de Charcot…
HENRY – Ouais…
RAPHAËL – Je ne touche absolument rien.
HENRY – C’est incroyable.
RAPHAËL – Parce que ça ne m’appartient pas, ça appartient à l’Université et à mon Institut.
HENRY – Alors je veux pas faire le réac’ et tout en disant les footballeurs qui sont millionnaires etc. mais c’est quand même dingue. C’est-à-dire tu trouves le remède contre la maladie de Charcot…
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Tu mériterais d’être dans un Yacht et de te faire pépom par… * rire * pendant 50 ans quoi !
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Ah c’est fou hein !
RAPHAËL – Non mais ça appartient à… le Brevet après c’est compliqué les substances, les médicaments…
HENRY – Ouais. Les médicaments tu peux faire du pognon. Tu dis rien.
RAPHAËL – Non, non là… parce que tu es obligé de travailler à l’intérêt d’un institut à qui ça va appartenir.
HENRY – T’es obligé de publier en plus.
RAPHAËL – À part ‘ il veut pas !
HENRY – Ah ouais ! « J’ai trouvé le vaccin ! » « Non mais * en chœur * on s’en fout ».
RAPHAEL – Ca marchera pas. * rire *
HENRY – D’ailleurs c’est marrant parce que j’ai lu, j’ai… acheté un livre * très indécis * … non on me l’a filé… ou je l’ai acheté…c’est ma mère qui me l’a filé… ah oui oui. Incroyable ! Alors je l’ai lu d’abord avec un sourire goguenard parce que c’est un vieux livre…
RAPHAËL * moqueur * – Ouais il est très beau.
HENRY – Le Livre de tous les ménages, ou l’art de conserver pendant plusieurs années toutes les substances animales et végétales.
RAPHAËL – Holala ça c’est génial ça !!!!
HENRY – De… Monsieur Appert ancien confiseur, tu vois.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Et je lis le livre, et tu vois que c’est un gentil fou savant qui… qui parle de trucs, d’extraction de jus, de bouillons, et qu’il a trouvé une méthode etc. Et je l’ai lu mais je l’ai pris pour un gentil fou quoi, tu vois. Mais en fait, le mec il a inventé la boîte de conserve.
RAPHAËL – Ah ouais !
HENRY – Le hasard a fait que j’ai lu le livre du mec qui a inventé la boîte de conserve. Et donc le truc date de 1831, ce livre là que tu as sous les yeux. Et c’est génial de lire…
RAPHAËL – Ah ouais c’est français, ouais ouais…
HENRY – Quelque chose au moment où le mec découvre un truc qui existe encore maintenant.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Et cet espèce de mélange de doute… non lui en fait il ne doute pas une seule seconde, mais il dit, « mais mon invention est géniale, elle va révolutionner la cuisine ! » Mais t’entend dix mille inventeurs par jour dire ça.
RAPHAËL – Ouais, ouais.
HENRY – Et en fait, ça s’appelait l’appertisation.
RAPHAËL – Appertisation ?
HENRY – Le fait de mettre en boîte de conserve. Son nom a donné le truc sauf qu’on a gardé le nom boîte de conserve. C’est magique je trouve. * rire de RAPHAËL * C’est magique. Alors lui peut-être avec le brevet, tu te fais pas mal de thunes. Moi le chemin le plus court, je vais te le dire, pour moi. Parce que grâce à Spoiler Arrière etc. je me suis intéressé à SAS, De Villiers et tout… miiiiiiiillionnaire.
RAPHAËL – AAAaaah!
HENRY – Avec une série, une série de livres à la con tu vois. Bon il bossait au niveau du renseignement etc. mais quand même. Les séries, les gens quand ils se mettent aux séries, ils repartent depuis le début. Tu sors… il écrit comme il pisse, tu vois…
RAPHAËL – Ouais, ouais.
HENRY – Une sous littérature un petit peu, où il t’en sort quatre par an. Après je me suis mis à San Antonio.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Qui est beaucoup mieux, ça n’a rien à voir avec Gérard De Villiers quand même. J’aime beaucoup San Antonio de ce que je lis.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Mais ça reste de la sous littérature tu vois.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Je pense que le créneau pour… enfin moi mon rêve, là, San Antonio est mort, SAS est mort…
RAPHAËL – Tu vas en faire un nouveau! * rire *
HENRY – Je me tire les doigts du cul et j’invente le héro inclusif, moderne, avec les valeurs d’aujourd’hui, mais drôle.
RAPHAËL – Ca serait rigolo.
HENRY – Et impec’ et de sortir ça et de tout publié sur Amazon etc. et tu crées le truc. Et il faut trouver un super personnage. Et en fait j’avais créé un personnage avec La Guerre du Goût, un espèce de type.
RAPHAËL – Ouais !
HENRY – Un policier du goût etc. que j’aime beaucoup. Et le problème c’est que…
RAPHAËL – Comment il s’appelle déjà ?
HENRY – Heuuu… Michel Batta. Et le problème c’est que le perso, enfin non cet épisode, je l’ai écrit pour Munchies. Il appartient à Munchies.
RAPHAËL – Ah ben voilà t’as le même problème que moi.
HENRY – J’suis niqué. Non mais j’ai écris à Munchies moi. Avec qui j’ai d’excellents rapports.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Je suis super emmerdé, j’ai dit écoutez les gars je voudrais que vous l’enleviez, je veux vous le racheter. * rire *
RAPHAËL – Merde.
HENRY – Non mais pour que ça soit le premier tome, parce que c’était un bon tome d’introduction à l’univers de Michel Batta et tout. Et si c’est pas lui ça sera quelqu’un d’autre et j’y arriverai surement pas hein je dis ça… mais je pense que le chemin le plus court pour moi c’est d’inventer le… non parce que ces deux gars sont morts, San Antonio et Gérard De Villiers, enfin Frédéric Dard et Gérard De Villiers et que… à part ça il y a que des séries à la con, fantastiques, peur, machin, suspens, il n’y a pas de héros franchouillards comiques, tu vois. Et là c’est mon domaine quoi ! C’est comique, un peu gaulois tu vois un peu un truc comme ça. Je me suis dit mais putain c’est le chemin le plus court vers les millions ! Je vais faire un truc qui soit populaire, mais pas élitiste tu vois, et là !
RAPHAËL – Tu crois que très rapidement c’est le succès ?
HENRY – Non, non San Antonio, Frédéric Dard il a mis dix ans.
RAPHAËL – Haaaaa !
HENRY – Mais on est en 2017 ! C’est plus pareil.
RAPHAËL – Ah.
HENRY – Si un truc s’enflamme, je pense que… pas le premier tome, pas le deuxième mais ça mettra pas 10 ans si tu as du talent pour inventer une saga comme ça, quoi tu vois.
RAPHAËL – Ouais, ouais.
HENRY – Voilà. Et donc là j’ai acheté un livre, je vous le mettrai en lien, qui… quelques romans de Frédéric Dard. Et franchement c’est rigolo à lire. C’est vraiment très rigolo, c’est surtout les mœurs des gens qui baisent tout le temps…
RAPHAËL – Ah c’est aussi érotique et tout ?
HENRY – Bérurier il est incroyable, vraiment. C’est un personnage que je ne connaissais pas
RAPHAËL – ouais.
HENRY – Qui parle très explicitement du sexe, tu vois un truc complètement débridé. Il a un assistant, il va interroger la concierge en bas, il dit « putain j’espère qu’il va pas la niquer encore » parce que ce mec dès que tu le retrouves seul entre… entre des jupes de femmes il les nique et il revient avec un grand sourire et il dit « ho non putain tu l’as pas niquée ? » Enfin c’est une espèce de surréalisme sexuel beaucoup plus drôle que SAS où c’est presque réaliste SAS, dans le sens où il se tape des meufs quoi tu vois.
RAPHAËL – Ouais et puis il essaye pas d’être drôle.
HENRY – Ouais ouais.
RAPHAËL – Aucun second degré.
HENRY – Et il a un langage complètement fou, des néologismes, des trucs à mourir de rire. Et des fois BOUM il tape des lucarnes très souvent au niveau du style, tu vois. San Antonio franchement, surtout que je viens de De Villiers là, * RAPHAËL rigole * donc c’est un bol de fraîcheur, d’humour, de second degré et tout qui n’a rien à voir, c’est vraiment chouette.

* Interlude musical *

HENRY – Alors mon cher Raphaël, on arrive à la fin de cet épisode puisqu’il faut s’arrêter
RAPHAËL – Hé ouais.
HENRY * hésitant * – Et heu… j’aimerai bien que, imagine, l’émission continue, on serait tout le temps au micro.* en aparté * Ca deviendrait chiant des fois. Dans les jours qui suivent cet épisode, les Rivieros vont avoir un formulaire et un mail, un message sur la page, sur le groupe Facebook, autour des Riviera Social Club !
RAPHAËL – Ah !
HENRY – Tu sais ce que c’est les Riviera Social Club ?
RAPHAËL – Ouiiiii mais j’suis pas expert dans le sujet…
HENRY – T’as pas compris compris ?
RAPHAËL – Pas trop…
HENRY – Ben écoute, c’est des … c’est à la fois… les Riviera Social Club c’est des événements.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Qui vont avoir lieu dans toutes les villes du Monde !
RAPHAËL – Comme des événements Meetic ? Des trucs comme ça…
HENRY – Beu Prrrrrt…
RAPHAËL– Non mais pas pour se rencontrer !!!!! Je parle de…
HENRY – On dit des meet-ups ! Des meet-ups entre Rivieros. Il y aura des goodies Riviera Détente.
RAPHAËL – Houlà !
HENRY – Il y aura selon le nombre de personne qu’il y a là bas… s’il y a deux pélos ça va être compliqué.
RAPHAËL – Des petits fours.
HENRY – Il y aura des duplex avec moi, ou toi…
RAPHAËL – Ah ouais ?
HENRY – Ou Patrick si c’est des jours de tournage etc.
RAPHAËL – J’suis pas au courant !
HENRY – Et il y aura des responsables locaux de Riviera Social Club !
RAPHAËL – Ha !
HENRY – On a déjà des Riviera Social qui ont un petit peu pointé le bout de leurs nez. Le plus actif pour l’instant je dirais que c’est le Riviera Social Club de Bruxelles.
RAPHAËL – Ha !
HENRY – Qui est tenu notamment par notre chère retranscriptrice Lou Emily.
RAPHAËL – Ouais !
HENRY – Ils ont déjà fait des meet-ups et il y en a d’autres à droite à gauche etc. Mais on va désigner… enfin surtout on va demander à des âmes charitables parmi les Rivieros de s’occuper de leur ville. Alors il y a des grandes villes où on va faire une vraie sélection, parce qu’il y en a beaucoup qui ont envie, là on va avoir le luxe de pouvoir choisir la personne qui est à la fois la plus dispo, la plus Riviero, la plus démocratique, diplomate, parce que tu vois il va falloir gérer un peu les gens et tout.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Et puis il ya les petites villes, les petits patelins, les petites régions, je veux que ça soit dans les régions de France etc. Et les expat, on m’a déjà parlé de Riviera Social Club à Barcelone, à New York !
RAPHAËL – Ouais ouais !
HENRY – International. Et après, quand, si on voit que ça marche, que les gens se rencontrent autour de Riviera Détente, qu’on fait des trucs. Nous ça nous fait des points d’ancrage pour aller ensuite faire nos tournées !
RAPHAËL – Ouais
HENRY – C’est-à-dire on va aller voir là où on aura le plus d’excitation autour du truc, et on fait nos petites tournées de Riviera Social Club et on a des petites ancres dans chaque ville. Donc là dans les jours qui viennent il y aura un post et un formulaire qui va vous expliquer comment faire pour postuler si vous voulez devenir votre chef de bureau local, de comité, de comité régional local. C’est super cool je suis très enthousiaste et puis cette année j’ai envie de bouger plus, il y a eu Nantes, comme ça, ça a été fait à l’arrache.
RAPHAËL – Ouais ça t’a donné envie.
HENRY – Hé ben on va continuer à mort !
* applaudissements *
HENRY – Voila, ben bon retour à Paris mon Raphaël !
RAPHAËL – Mais ouiiiiiiiii !
HENRY – Porte la bonne parole de la Riviera autour de toi.
RAPHAËL– Ouais !
HENRY – Fais-nous une émission …
RAPHAËL – Ouais ?
HENRY – Sinon il y a Spoiler Arrière. Encore une fois allez écouter Spoiler Arrière, on se marre comme des baleines.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Il y a Réf Nécessaire qui est revenu aussi avec Clément.
RAPHAËL – Oui !!!
HENRY – Tu as écouté Jeanne d’Arc ?
RAPHAËL – J’ai écouté la moitié jusqu’à ce qu’on m’interrompe malheureusement…
HENRY * rire * – D’accord hé ben tu vas écouter la suite. Voilà gros bisous les Rivieros, on vous aime très fort.
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Qu’Agamemnon vous coiffe. Tiens on a pas fait de p’tit Agamemnon. Vas-y fais ton Agamemnon.
RAPHAËL * d’une mue lugubre * – AGAMEMNON !
HENRY – Han il très adolescent le tien.
RAPHAËL – C’est toujours le même.
HENRY * lugubre graveleux * – AGAMEMNON !
RAPHAËL – Ho !
HENRY – Asthmatique ! * Lugubre Corse * AGAMEMNON DE PROPRIAN(o).
* rires *
HENRY – Allé bisous les Rivieros, ciao !
RAPHAËL – Bisous.

*générique de fin*

RAPHAËL – Ho d’ailleurs j’ai pensé, t’as dit beaucoup de bêtises !!!
HENRY – Hein ?
RAPHAËL – Et j’t’ai tapé à distance.
HENRY – Sur quoi ?
RAPHAËL – C’était dans Réf… dans Spoiler Arrière.
HENRY – Mhm ?
RAPHAËL – Tu disais que si les animaux gueulaient…
HENRY – Ah oui, ah oui oui ! T’as un avis là-dessus ?
RAPHAËL – Non mais déjà t’as dis « t’imagines si les tarentes elles gueulaient… » Les tarentes gueulent. Elles crient les tarentes.
HENRY – Non mais y en a dans la pièce, on les a pas entendu toute la soirée…
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Ce dont on parle c’est d’un bruit insoutenable et très chiant.
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Donc nulle ta réflexion.
RAPHAËL – Non mais tu disais si les poissons on les pêcherait pas si ils criaient.
HENRY – Ouais ouais.
RAPHAËL – Mais c’est faux, on mange toujours des agneaux et ils gueulent comme des phoques.
HENRY * rigole * – Merci Raphaël ! Générique !