Afin d’éviter de donner des royalties à Lord Bisou (10 centimes par bisou), compte tenu du fait que c’est un gros facho, le bisou des Rivieros a été inventé. Si la gestuelle ne change pas, c’est le son qui est différent, celui réalisé dans le baiser des Rivieros étant un son de balle de tennis frappé par une raquette.
HENRY – On fait un jeu de rôles. « Ah salut Octave ! Comment ça va ? Poc-poc ». Ça fait un peu Roland Garros.
RAPHAËL – AHAHAH ! Ah oui c’est pas mal.
HENRY – Au moins ça fera dix centimes que l’autre facho il aura pas, parce que ça va trois secondes.
RD#21
Chef cuisinier de l’Auberge de la Patchole ©. Artisan passionné par son métier, découvreur de légumes oubliés (le cœur de palmier, le maïs), il est le créateur du concept Salades et Alcools qu’il décline depuis plusieurs années au sein de l’établissement libertin de Saint Vallier. Dans le cadre du Carnet Loisirs de RD#22, Henry Michel est allé à sa rencontre pour qu’il lui explique la philosophie qui se cache derrière sa cuisine.
HENRY – C’est un privilège rare qui m’a été accordé, celui de me rendre à l’Auberge de la Patchole de Saint Vallier pour rencontrer son Chef emblématique, Marco Bitard. Entouré de sa brigade de 6 personnes, reconnu par ses pairs comme un OVNI du monde culinaire. Marco Bitard est sans conteste un incompris, un rebelle qui au bout de 9 ans à l’Auberge de la Patchole n’a toujours pas obtenu la moindre étoile Michelin. Alors, acharnement anti-libertin ou radicalité incomprise. Nous nous rendons à la rencontre du Maître dans ses cuisines. (…)
MARCO – Ça, c’est la salade Riviera Détente, elle est pleine de soleil et de joie, elle est emblématique de mon travail, de ma passion, faire un travail local qui ne dépende pas d’un système médiatique ou d’une corporation, donner du plaisir aux gens, leur donner le sourire, saisir le référentiel, ne pas me dénaturer, rester très libre dans ma tête. Si le succès doit arriver un jour, il arrivera et si je dois rester ici juste pour régaler quelques fidèles, hé ben tant que je peux faire mes propres recettes, tant que je peux raconter les histoires que je veux raconter, je prendrais du plaisir à le faire.
RD#22
