Bus 620

Bus qui reliait Cannes à Mandelieu, dans lequel Henry Michel et Patrick Patrick sont devenus amis.

HENRY – En fait, on s’est vraiment rencontrés dans le bus 620 qui allait de Cannes à Mandelieu. Et où là on s’est retrouvés assis ensemble et on faisait plein de bêtises avec les fauteuils des mamys devant. On faisait trembler… on prenait le fauteuil à deux mains…

PATRICK – C’est moche…

HENRY – ...des personnes âgées qu’il y avait devant nous, et on voyait… En fait, vous pouvez faire l’expérience quand vous êtes dans le métro ou dans le bus, les gens croient que les vibrations viennent de la route, et donc, on voyait à quel moment tu pouvais secouer si fort que la personne remarquait un truc. Et donc en fait, le seuil de tolérance, il est infini. Tu peux secouer le fauteuil de toutes tes forces, la personne va croire que c’est de la route. 

PATRICK – Mais en fait, le secret, c’est qu’il faut secouer de plus en plus. Donc à un moment donné, y a…

HENRY – Y a une courbe.

PATRICK – …la frontière n’existe pas. Donc la personne elle accepte les vibrations qui augmentent. Donc elle peut pas deviner que ça vient de derrière. 

HENRY – Voilà. Donc c’est comme ça qu’on s’est rencontrés. Et là, gros, gros fou rire. Je crois que… on attendait la fin de la journée pour se retrouver dans le bus 620 pour Mandelieu.

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